L’armée américaine a attaqué hier soir les installations militaires des rebelles houthis du Yémen. Le commandement central américain a déclaré dans un communiqué que le destroyer USS Carney avait tiré des missiles de croisière Tomahawk sur le radar Houthi au Yémen. « Le but de cette frappe, qui a été menée en complément du premier bombardement du 12 janvier, était de détruire la capacité des Houthis à attaquer les navires maritimes, y compris les navires commerciaux », a déclaré Centrocom sur Twitter.

L’armée explique que depuis le 19 novembre 2023, les Houthis ont attaqué à 28 reprises des navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden avec des missiles balistiques, des missiles de croisière et des drones.

La nuit, la chaîne de télévision Houthi Al-Masirah a fait état de plusieurs frappes de l’armée américaine et britannique dans la capitale yéménite Sanaa. La chaîne Al-Mayadeen, proche du Hezbollah et de l’Iran, a rapporté que la cible des alliés était la base militaire d’Al-Dilmi, près de l’aéroport international de Sanaa.

Les Houthis menacent de se venger. Hazem Al-Assad, membre du Politburo, a déclaré que l’Amérique essayait de « créer une image de victoire sur les Houthis et de remonter le moral des sionistes ». « Nous espérons une confrontation directe avec l’Amérique », a déclaré al-Assad sur un ton belliqueux.

Hier, le porte-parole du NSC américain, John Kirby, s’est empressé de rassurer l’Iran, affirmant que les États-Unis ne souhaitaient pas étendre et intensifier le conflit dans la région.

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