Le chef du Mossad et le chef du Shin Bet ont transmis aux médiateurs un message selon lequel Israël serait prêt à faire preuve de flexibilité sur tous les détails de l’accord : jours de trêve, libération des terroristes et augmentation de l’aide, à l’exception de la fin de la guerre qui n’est pas à l’ordre du jour.
Avec ce message hier (dimanche), le Qatar, l’Égypte et les États-Unis ont tenté d’amener le Hamas à discuter des détails de l’accord, sachant que du côté israélien, d’une part, il n’y a pas de volonté de discuter de la fin de la guerre, mais il y a une volonté de « générosité » dans le reste des détails. Ce soir à sept heures trente, les ministres du cabinet de guerre rencontreront les chefs du Shin Bet et le Mossad les guidera dans la suite de leurs réunions qui devraient avoir lieu plus tard, cette semaine pour promouvoir l’accord.
Hier, Israël a réussi à rassembler toutes les parties sauf le Hamas autour d’une même formule israélienne, tandis que le Hamas va désormais devoir décider s’il est prêt à renoncer à l’exigence qu’il formule depuis deux mois de mettre fin à la guerre. Israël espère que la pression exercée par les médiateurs et la pression interne de Gaza amèneront le Hamas à céder. Selon les détails connus du plan : Israël s’est déclaré prêt à un cessez-le-feu à long terme à Chavouot, ainsi qu’à la libération progressive des femmes d’abord, puis des adultes qui ne sont pas en âge de servir dans l’armée, et à la fin des soldats.
En outre, la directive israélienne stipule que les négociations se dérouleront sous le feu des critiques, tandis qu’un cessez-le-feu n’entrera en vigueur que lorsque les personnes enlevées commenceront à retourner sur le territoire israélien. La volonté israélienne de « payer » reviendra sur la table du cabinet ce soir alors que Gantz et Eisenkot, pour leur part, ont déjà exprimé publiquement une position en faveur d’un accord au prix élevé. Netanyahu et Gallant devront également exprimer leur position sur la question, alors que des sources proches du dossier affirment que Tsahal devra trouver un moyen de relancer le feu même s’il y a maintenant une longue accalmie dans les combats.
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