Depuis plus de deux mois, le navire Galaxy Leader est aux mains des Houthis au Yémen. Pour rappel, ce navire a été saisi en mer par un commando yéménite prétendant qu’il était « israélien ».

Depuis, il est ancré dans la mer près du port de Hadida, dans l’ouest du Yémen, et est devenu une attraction touristique.

Les Yéménites parcourent des centaines de kilomètres pour visiter ce navire. Pour monter à bord, ils paient environ 500 riyals, soit environ 1 dollar et environ le prix d’un repas au Yémen.

L’un des visiteurs yéménites aurait déclaré : « Nous sommes honorés et fiers, en tant que Yéménites, que nos forces armées aient accompli un acte aussi héroïque pour leurs frères opprimés en Palestine et à Gaza ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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En attendant, nous informons le Tribunal de la Haye occupé à juger Israel, que la situation des droits de l’homme au Yémen a été examinée par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies et que ce gouvernement et les forces de l’ordre, en proie à la corruption, ont été responsables de cas de torture, d’exécutions sans procès et de traitements inhumains. Des arrestations arbitraires ont eu lieu, particulièrement au sud du pays, ainsi que des fouilles abusives de maisons. La détention préventive prolongée représente un sérieux problème, et le processus judiciaire est miné par la corruption, l’ingérence du pouvoir exécutif et l’inefficacité. La liberté de la presse et de religion et la libre expression sont restreintes.

Human Rights Watch a rapporté de la discrimination et de la violence envers les femmes et a dénoncé l’abolition de l’âge minimum du mariage pour les femmes, fixé à 15 ans. L’arrivée de la puberté est souvent établie comme le moment du mariage. La médiatisation du cas de Nojoud Ali, fillette de dix ans divorcée, a introduit la question du mariage des enfants non seulement au Yémen, mais à travers le monde. Des formes de préjugés hostiles envers les personnes handicapées et les minorités religieuses ont également été signalées.

La censure est activement pratiquée. En 2005, une loi obligeait les journalistes à révéler leurs sources dans certaines circonstances. Le gouvernement a aussi augmenté significativement les frais de création d’un journal et d’un site Internet. Violant la constitution, les forces de l’ordre interceptent régulièrement les communications téléphoniques et Internet. Les journalistes critiques du gouvernement sont souvent harcelés et menacés par la police. Le pays compte plusieurs prisonniers d’opinion, selon Amnesty International.