Il existe des informations contradictoires sur la poursuite des négociations sur l’accord d’échange. Des sources égyptiennes affirment que des délégations d’Israël et du Hamas arriveront aujourd’hui au Caire, où les médiateurs tenteront de trouver une formule acceptable pour les deux parties pour un échange et un cessez-le-feu temporaire. D’autres sources affirment qu’Israël n’enverra pas de délégation tant qu’il n’aura pas reçu du Hamas une liste complète des otages survivants.
Le journal qatari Al-Arabi Al-Jadid, publié à Londres, écrit dans la matinée que le Hamas est également têtu et refuse de faire les concessions qu’Israël et les Etats-Unis lui demandent. Leur délégation arrivera dimanche au Caire et donnera une réponse aux médiateurs.
Le Hamas rejette en particulier les restrictions imposées au retour des habitants de la partie nord de la bande de Gaza. Des sources du Hamas l’ont rapporté à la chaîne libanaise Al-Mayadeen. Israël insiste pour que ses troupes soient présentes dans la région pendant la première phase de l’accord d’échange.
Le Hamas refuse de fournir gratuitement une liste d’otages – telle a été la position dans toutes les négociations de ce type au cours des quinze dernières années. L’un des dirigeants de l’organisation terroriste basée au Liban, Osama Hamdan, a déclaré : « Nous ne donnerons pas de détails sur les otages tant qu’Israël n’aura pas secouru la population souffrante de Gaza et tant qu’il n’y aura pas un accord sur un cessez-le-feu général. Les conditions israéliennes ne constituent pas un facteur de pression sur la résistance. » Selon Maariv, le Hamas arrêtera les négociations sur l’accord d’échange au début du mois de Ramadan. On dit que le dernier jour pour parvenir à un accord est le 11 mars.
Un responsable américain a déclaré qu’Israël avait « plus ou moins accepté la proposition des médiateurs », à savoir un cessez-le-feu de six semaines en échange des femmes, des mineurs, des personnes âgées et des malades.
« La balle est dans le camp du Hamas, et nous continuons à faire adopter l’accord avec le maximum d’efforts », cite l’Américain.
