Il faut que le monde se mette une bonne fois pour toutes dans la tête que pour les Américains, il n’y a que leurs intérêts particulièrement égoïstes qui comptent ; et même s’ils sont bassement électoraux, peu leur importe ! Mais ce n’est pas tout, ils y ajoutent toujours cet admirable talent propre à tout Anglo-saxon qu’on appelle l’hypocrisie. On comprendra mieux alors, qu’il est totalement impossible de croire à la spontanéité de leur amitié envers Israël. En témoigne leur projet de résolution insistant sur la « nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable »… rejeté par le Conseil de sécurité de l’ONU vendredi dernier 22 mars alors qu’ils avaient, et tout récemment encore, mis leur veto à plusieurs résolutions allant en ce sens. Et ce qui interpelle en plus, c’est qu’ils conjuguent à merveille, sans même en être conscient d’ailleurs tant ils se croient infaillibles, hypocrisie et sensiblerie : en effet, des milliers de morts civiles gazaouis leur feraient tellement bobo au coeur, si Bibi lançait son offensive sur Rafah ! Tout le monde sait en effet que les Américains n’ont, -jamais de la vie !- procédé à un seul bombardement dans leur histoire.
Alors, « un cessez-le-feu immédiat et durable » ? Mais pour l’amour du ciel, que cherchent-ils ? La victoire du Hamas ? C’est à se le demander. Car la situation est pourtant claire : arrêter le combat, c’est non seulement renoncer à l’éradication du Hamas mais c’est surtout le renforcer, c’est lui donner demain la possibilité de reproduire un nouveau 7 octobre. Le Hamas n’a qu’une obsession, UNE SEULE !!! exterminer les Juifs et tant qu’un seul de ses membres vivra encore, il n’aura que cela dans son cerveau et il cherchera, de manière toujours obsessionnelle, à recruter des coreligionnaires pour lutter demain encore et toujours contre Israël. Arrêter le combat contre le Hamas, on le voit, est aussi débile que la solution à deux Etats. Cela relève de la même propension au suicide.
Comme est aussi débile pour Israël de négocier pour récupérer les 130 otages. Je sais, vis à vis des familles, c’est très osé d’écrire cela à des milliers de kilomètres d’Israël derrière son clavier d’ordinateur. Mais je suis convaincu que si le propre d’un gouvernement est de tout faire pour faciliter le retour des personnes détenues, il doit préférer à ce noble but, l’intérêt supérieur de toute la nation. Celle-ci a préséance. En outre, mettre la priorité sur les otages, est ainsi un aveu de faiblesse vis à vis du Hamas qui sait très bien que la préservation de la vie de quelques-uns dans un Etat démocratique, est fondamentale et oblige à d’évidentes concessions qui réduisent la volonté de se battre jusqu’au bout.
C’est dépouiller finalement Israël de ses armes. Je rappelle au passage que d’après la convention internationale adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 17 décembre 1979, la prise d’otages est une infraction. Ce qui signifie clairement que traiter à ce titre avec le Hamas, c’est traiter avec un délinquant notoire de la communauté internationale. Et c’est mettre sur un pied d’égalité des gens simples et vierges du moindre délit, les otages israéliens donc, avec des crapules du Hamas en prison en Israël parce qu’ils sont des assassins. Et ce qui est en plus aberrant, c’est que le Hamas va jusqu’à exiger la libération de 30 à 50 crapules pour 1 otage. 50 crapules qui, dans la minute qui suivra, reprendront immédiatement leur oeuvre satanique, c’est-à dire, feront tout évidemment pour tuer le maximum d’Isréliens. Traiter avec la pègre, c’est reconnaître cette pègre, mais c’est surtout s’auto-flageller.
 
Et puis, et tous les martyrs du 7 octobre ? Et tous les soldats de Tsahal tombés au champ d’honneur ? Ils seraient tous morts pour rien alors ? Cela voudrait dire qu’en fait, Israël n’en a rien à foutre d’eux ! J’utilise cette expression intentionnellement pour montrer l’absurdité d’un arrêt des combats et d’une négociation. Tsahal a le devoir d’aller jusqu’au bout, pour ces morts qui doivent être morts pour quelque chose au moins et pour les vivants d’Israël d’aujourd’hui et de demain. Il ne doit plus rester une seule trace humaine du Hamas. Seul Israël et nul autre ! doit avoir la maîtrise totale de son destin et refuser la moindre petite concession … d’autant plus qu’il a contre lui la majorité de l’opinion publique internationale qui se fout comme d’une guigne des martyrs du 7 octobre. Mourir une deuxième fois ? Non pas question ! Et d’ailleurs demain, c’est au Hezbollah qu’il faudra régler son compte. Sans doute enfin, après avoir éradiqué tous ces mercenaires de Satan, Israël aura t-il la possibilité de vivre la vie paisible qu’il mérite tant depuis plusieurs millénaires.
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON