Lors d’une réunion avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le Premier ministre Netanyahu lui a déclaré qu’il n’accepterait pas un accord avec le Hamas si ses termes prévoyaient la fin de la guerre, a rapporté la télévision publique Kan . La source de l’information n’est pas précisée.
Blinken aurait également informé Netanyahu que les États-Unis étaient contre l’opération militaire à Rafah. Il a été rapporté plus tôt que les États-Unis avaient averti Israël que le déploiement de troupes à Rafah sans l’approbation de la Maison Blanche pourrait entraîner une réduction des livraisons d’armes.
Barak Ravid (Walla) a reçu le commentaire suivant du bureau de Netanyahu : « L’opération à Rafah ne dépend de rien, le Premier ministre Netanyahu l’a clairement fait savoir au secrétaire d’État américain Blinken. » Le même commentaire officiel a été reçu par d’autres journalistes qui ont contacté le bureau du Premier ministre pour lui poser des questions sur le contenu de sa rencontre avec le chef du Département d’État.
Blinken s’est entretenu aujourd’hui avec les familles des otages et leur a assuré que la libération par les États-Unis des Israéliens kidnappés restait une priorité absolue. « Nous n’aurons pas de repos tant que tout le monde, hommes, soldats, civils, femmes, ne rentrera pas chez soi », a déclaré le secrétaire d’État américain.
Le chef de l’opposition Yair Lapid a déclaré lors d’une réunion avec Blinken que Netanyahu n’avait aucune excuse politique pour refuser l’accord : le gouvernement ne s’effondrerait pas si Smotrich et Ben-Gvir le quittaient à cause de l’accord, Yesh Atid lui fournirait un « filet de sécurité ». »
Le secrétaire d’État américain continue de rencontrer les dirigeants israéliens. Le programme de sa visite comprenait également une visite au port d’Ashdod, où arrivent par voie maritime les fournitures humanitaires destinées à la bande de Gaza. Lors de sa rencontre avec Netanyahu, Blinken a noté que les flux d’aide avaient augmenté, mais a souligné qu’Israël « doit encore faire plus » pour améliorer la situation humanitaire à Gaza.