AprĂšs que de nombreuses femmes soldats ont refusĂ© de servir dâobservatrices le jour de leur recrutement il y a quelques semaines, leurs parents ont dĂ©clarĂ© que leurs filles avaient Ă©tĂ© soumises Ă des traitements sĂ©vĂšres, notamment en Ă©tant criĂ©es dessus pendant de nombreuses heures et privĂ©es de sommeil continu, dans le but de les « casser ». Ils ont Ă©tĂ© criĂ©s, humiliĂ©s, menacĂ©s et injuriĂ©s. Elles ont Ă©tĂ© soumises Ă un vĂ©ritable stress psychologique qui les a brisĂ©s et leur a fait subir des crises dâangoisse.
Une mĂšre a dĂ©clarĂ© : « Ma fille a connu des crises dâangoisse jusquâĂ prĂ©sent Ă cause de tout ce quâelle a vĂ©cu et des pressions exercĂ©es sur elle pour quâelle sâenrĂŽle. Toutes ces pratiques Ă©taient en fait de la torture juste pour les inciter Ă occuper ce poste. On leur a dit la nuit quâelles devaient dormir sous la lumiĂšre et dans un endroit bruyant, les empĂȘchant ainsi de dormir continuellement. Elles Ă©taient Ă©galement exposĂ©s dehors au soleil pendant des heures sans mĂȘme avoir le droit de se gratter le visage.
En plus de cela, de nombreux tĂ©moignages ont Ă©tĂ© publiĂ©s sur le mĂ©pris de leurs Ă©valuations concernant une future attaque et invasion du Hamas sur le territoire israĂ©lien. Les parents de certaines observatrices qui ont refusĂ© de sâenrĂŽler affirment que leurs filles ont Ă©tĂ© « torturĂ©es » sous le soleil de plomb de la base de Tel Hashomer et leur ont criĂ© dans les oreilles dans le but de les contraindre Ă sâenrĂŽler de force.
Les mĂšres de femmes soldats traumatisĂ©es sâexpriment
« Tout ce quâils demandaient leur faisait crier au visage. Ma fille a eu une crise dâangoisse et a Ă©tĂ© envoyĂ©e aux urgences Ă cause de cela », tĂ©moigne une autre mĂšre dâune militaire enrĂŽlĂ©e. « Elle a Ă©tĂ© attaquĂ©e Ă cause dâun traitement pour le moins honteux et de la peur dâoccuper ce poste aprĂšs ce qui sâest passĂ© le 7 octobre. Le traitement rĂ©servĂ© aux observatrices et ce qui leur est arrivĂ© est un dĂ©sastre et il est lĂ©gitime quâelles refusent ce poste. Aux urgences, elle a subi des tests dâaudition Ă cause des cris quâelle recevait dans ses oreilles. Ma fille a dit quâils lui criaient dessus sans arrĂȘt.
En consĂ©quence, les parents des observatrices sont choquĂ©s et Ă©prouvent de la rancune envers le systĂšme militaire. « Le manque de confiance dans lâarmĂ©e est dĂ©jĂ grave aprĂšs tous les Ă©vĂ©nements de la guerre, et finalement, lâarmĂ©e choisit dâignorer le problĂšme », a partagĂ© lâune des mĂšres en colĂšre.
En rĂ©ponse, un porte-parole de Tsahal a dĂ©clarĂ© : « Les candidats qui ont exprimĂ© une faible motivation pour le poste ont entamĂ© une procĂ©dure et une discussion avec les agents de contrĂŽle de la base de Tel Hashomer . Les cas dĂ©crits sont inconnus. Chaque fois quâun cas individuel est portĂ©, il sera examinĂ© et traitĂ©s en consĂ©quence. Tout au long de leur sĂ©jour Ă la base, les candidates au poste ont reçu des conditions et un traitement appropriĂ©s. En gĂ©nĂ©ral, la conduite dĂ©crite nâest pas conforme au comportement attendu des commandants de Tsahal. Il faut une contribution significative au maintien de la sĂ©curitĂ© des citoyens israĂ©liens et des soldats de Tsahal, en dĂ©jouant les attaques terroristes, en exposant et en nuisant Ă lâennemi.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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