Le rapport susmentionné intervient après que le plan a été jusqu’à présent complètement rejeté par les pays arabes mentionnés et après l’opposition écrasante du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et du ministre des Finances Bezalel Smotrich pour discuter de la question de la bande de Gaza.
Dans le cadre de la proposition qui pourrait aboutir, une reconstruction totale de la zone détruite dans la bande de Gaza, le système éducatif et le maintien de l’ordre général seront réalisés. En outre, il sera possible pour Tsahal de poursuivre ses activités dans la région sans restriction.
La proposition a reçu des réactions mitigées. D’un côté, certains y voyaient l’adoption par Netanyahu d’une approche plus ouverte et plus flexible par rapport à ses déclarations précédentes, y compris la déclaration sur la question de Rafah qui se déroulerait « avec ou sans accord » et la fin de la guerre sur laquelle il n’était pas prêt à faire des compromis. D’un autre côté, certains y voyaient une violation et un piétinement de l’une des clauses les plus importantes de l’accord entre l’Arabie Saoudite et Israël – la création d’un État palestinien, comprenant des éléments en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis.
Une grande question qui émerge à la lumière du rapport est de savoir comment les choses seront affectées à la lumière de l’ultimatum que Netanyahu a lancé au Hamas, l’enjeu étant l’entrée à Rafah si il n y a pas d’ accord d’ici une semaine.