Un groupe de sénateurs américains des deux partis promeut une législation visant à contrecarrer la Cour internationale de Justice de La Haye (CPI) si celle-ci décide d’émettre un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et Yoav Galant, accusés de crimes de guerre.

« Nous continuerons à travailler ensemble pour rejeter fermement les actions de la Cour internationale de Justice contre notre allié et pour protéger les Américains de futures actions en justice », ont déclaré les démocrates Ben Cardin (président de la commission des relations étrangères), Richard Blumenthal, Jeanne Shaheen et John Fetterman, aux côtés des républicains, a déclaré dans un communiqué Lindsey Graham, Jim Risch. Katie Britt et John Thune.

Les républicains du Congrès préparent un projet de loi visant à sanctionner les membres de la Cour internationale de Justice impliqués dans l’émission éventuelle d’un mandat d’arrêt contre des dirigeants israéliens. Comme le rapporte le commentateur politique de la Douzième chaîne, Amit Segal, les républicains veulent aller plus loin et imposer des sanctions aux États qui soutiennent les futures décisions du procureur Karim Khan.

Les observateurs notent que cette loi sera adoptée par la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, mais de sérieux doutes subsistent quant au Sénat, où les démocrates disposent d’une majorité. Il convient de rappeler que dans le passé, lorsque Trump voulait introduire des mesures sévères contre la CPI, les démocrates votaient contre. Aujourd’hui, à la veille des élections, Biden a adopté une position plus dure sur le terrain. 

Le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré aujourd’hui à la commission sénatoriale des relations étrangères que l’administration « attend avec impatience de travailler avec le Congrès pour formuler une réponse appropriée » à la décision du procureur Karim Khan contre Israël, qu’il a qualifiée de « profondément erronée ». Cependant, cela ne signifie pas du tout que l’administration soutiendra la loi sur les sanctions contre Karim Khan et compagnie.

Pendant ce temps, la France poursuit sa politique habituelle du « à la fois le nôtre et le vôtre ». Monsieur «En même temps», c’est ainsi que ses concitoyens appellent Macron, car il n’existe pas un seul sujet sur lequel l’État français prendrait une position claire et sans ambiguïté. 

Dans la matinée, le ministère français des Affaires étrangères a salué la décision du procureur de la CPI (« Pourquoi y a-t-il un bureau de représentation de la Ligue des États arabes à Paris s’il y a un ministère français des Affaires étrangères au quai d’Orsay ? », a plaisanté aujourd’hui un journaliste). sur l’Europe1). Et dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjournet a déclaré que « les demandes simultanées du procureur concernant le Hamas et Israël ne devraient pas assimiler le Hamas et Israël ». « D’un côté il y a un groupe terroriste qui a assumé la responsabilité de l’attaque terroriste du 7 octobre, et de l’autre il y a un Etat démocratique qui doit respecter les lois internationales dans une guerre qu’il n’a pas déclenchée », a déclaré Sejournet, s’exprimant à l’Assemblée Nationale