«Soit j’allais avec le terroriste du Hamas, soit je mourais brûlée vivante», a expliqué, l’ex-otage franco-israélienne Mia Schem, victime des attaques du 7 octobre, lors d’une soirée de soutien organisée par le collectif Women United for Peace à Paris, mardi 4 juin.
Un témoignage glaçant. Ce mardi 4 juin, Mia Schem s’est exprimée à l’occasion d’une soirée de soutien aux otages israéliens organisée par le collectif Women United for Peace à Paris.
La jeune femme franco-israélienne avait été retenue en captivité par le Hamas, à l’issue des attaques du 7 octobre en Israël.
Émue, elle a livré le souvenir de cette journée de festival, qui s’est transformé en enfer : «Elia et moi étions parmi les premières à être sorties de la fête», a-t-elle expliqué.
Lors de l’attaque, Mia Schem s’est remémorée le dilemme face auquel les festivaliers s’étaient retrouvés : «La première question était : « soit à droite, soit à gauche ». Ceux qui sont partis à droite ont été sauvés, tandis que les autres se sont retrouvés face aux terroristes», a-t-elle raconté.
La jeune femme s’est également souvenue de tirs allant de droite à gauche sur la voiture, «jusqu’à ce qu’ils prennent Elia avec le silence des corps morts à côté de nous», a-t-elle poursuivi.
«D’un coup est apparu quelqu’un, que je pensais être un civil passant de voiture en voiture», s’est remémorée Mia Schem.
L’homme lui a ordonné de venir, ce qu’elle a exécuté à contrecoeur : «Je n’avais aucune possibilité de ne pas aller avec lui, c’était soit ça, soit mourir brûlée avec toutes les flammes autour de nous», a-t-elle expliqué.