La source a déclaré que le Qatar avait mis en garde le Hamas depuis des mois contre une mesure aussi extrême que l’expulsion de ses membres du pays, mais qu’il a désormais proféré cette menace de manière catégorique.
Il a déjà été rapporté que l’administration du président américain Biden exerce une forte pression sur le Qatar et d’autres alliés du Moyen-Orient pour qu’ils « profèrent des menaces spécifiques contre le Hamas » afin de le forcer à accepter la proposition sur la table des négociations. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a eu de nombreuses conversations avec des acteurs clés du Moyen-Orient depuis vendredi dernier. Outre Blinken, de nombreux autres hauts responsables américains sont impliqués.
Dans le même temps, le journal libanais Al-Akhbar, affilié au Hezbollah, a rapporté que la délégation du Hamas avait présenté aux responsables égyptiens et qataris des citations de discours de ministres israéliens et de membres de la Knesset comme argument pour leur refus, dans lesquelles ils déclaraient directement que le la guerre reprendra immédiatement après le retour des otages dans le cadre de la première étape de l’accord.
Al-Akhbar écrit que le Hamas a l’intention d’exiger des États-Unis un document clair détaillant les mécanismes exécutifs pour mettre fin à la guerre, et pas seulement des « garanties verbales ».