Le comité d’organisation olympique s’inquiète déjà de devoir annuler le grand spectacle sur la Seine, qui se prépare pour la journée d’ouverture des JO, alors que le Rassemblement national s’y oppose.
Les préfets de police assurent que cela ne changera rien, puisque tout est déjà préparé et calculé depuis longtemps. « Et en même temps, il faut faire attention à la cérémonie d’ouverture des Jeux sur la Seine : Bardella et son parti ont critiqué ce format, et cela pourrait brouiller toutes les cartes », a déclaré un porte-parole de la police parisienne.
En cas de mauvais temps, le comité d’organisation a préparé et répété une option de réserve au stade de Saint-Denis, et peut-être, si Bardella s’installe à Matignon, il insistera là-dessus.
Mais là n’est pas le principal problème : les forces de sécurité françaises s’attendent à des troubles importants et agressifs dans les grandes villes entre les deux tours du 30 juin et du 7 juillet. Les jeunes des banlieues émigrées et les ultras de gauche peuvent organiser une « fête » avec des feux d’artifice de voitures en feu, de vitres brisées, etc. Les troubles atteindront leur paroxysme si Jordan Bardell (lui-même issu d’une famille d’immigrés italiens et algériens) est élu Premier ministre.
«Après les élections, il faudra gérer simultanément la situation des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août), les manifestations contre le Rassemblement national, les troubles en banlieue et, éventuellement, une nouvelle vague de troubles en Calédonie. Cet été, les policiers devront oublier leurs vacances», a déclaré le président du syndicat de la police.
Le Figaro écrit que les préfets de police de toute la France commencent à se demander quoi faire si les nationalistes gagnent. Certains disent qu’ils quitteront le service si l’extrême droite gagne.
