Les Juifs de la diaspora ont tendance à se taire devant tout ce qui touche à la « droite » parce qu’ils associent « la droite » à l’antisémitisme. Ils doivent se réveiller vite. Même s’il y a certainement une augmentation inquiétante du nombre de groupes néofascistes, la principale menace qui pèse aujourd’hui sur les Juifs est posée en grande majorité par les gauchistes et les musulmans.

Certains partis « populistes » européens sont en effet peu recommandables. D’autres sont simplement authentiquement conservateurs. La plupart soutiennent Israël, même si certains ont des racines antisémites troublantes (RN/FN).

En d’autres termes, le tableau est mitigé. En conséquence, la réaction contre ceux qui sont déterminés à détruire l’Occident risque d’être compliquée et désordonnée.

Qu’il soit temps ou non de déraciner et faire son Alya est nécessairement une décision personnelle. Cependant, les Juifs restés dans la diaspora devront choisir entre le diable et la mer d’un bleu profond. Indépendamment de tout danger, les choix politiques auxquels ils seront confrontés risquent de les rendre inconfortables.

Cette situation alarmante n’a pas surgi de nulle part le 7 octobre. Les choses sont écrites sur ce mur depuis des décennies. Mais la plupart des Juifs de la diaspora ont refusé de le voir.

En Amérique, la majorité des Juifs ont en fait adhéré aux idées libérales qui alimentent l’hystérie anti-israélienne et la haine des Juifs. En Grande-Bretagne, la plupart des Juifs ont été trop effrayés, trop lâches ou trop confus pour parler publiquement de la menace que représentent l’antisémitisme musulman et l’immigration massive.

Bien entendu, les Juifs de la diaspora peuvent raisonnablement souligner qu’à l’heure actuelle, Israël n’est guère un refuge. Et malheureusement, il se pourrait bien que d’autres horreurs soient encore à endurer pour ce petit pays assiégé.

Mais c’est en Israël que tout le monde sait pour quoi il se bat. C’est là qu’il n’y a aucune ambiguïté sur leur ennemi ou sur son intention génocidaire. C’est là que l’écrasante majorité comprend qu’elle vit un autre moment sismique dans l’histoire sacrée de son peuple. C’est pourquoi ils savent qu’ils n’ont d’autre choix que de gagner.

C’est pourquoi Israël survivra. On ne peut pas en dire autant de l’Occident.