« Le public a une image très claire que la colonisation à Gaza est nécessaire et même réaliste. Nous suivons une voie pratique et aujourd’hui à Shdola ont pris la parole les représentants de six noyaux d’implantations qui comptent environ 600 familles et un total d’environ 2 500 personnes qui y sont enregistrées, qui sont prêts à partir maintenant. Nous prévoyons une base de lancement immédiate à la frontière pour établir des dizaines de localités juives dans toute la bande de Gaza », explique Weiss dans une interview à Channel 7.
Lorsqu’on lui demande pourquoi elle aborde à ce moment-là la question du lendemain, Weiss répond : « Tout le monde parle du lendemain. Il y a des délégations qui se rendent dans les pays du Golfe et en Europe. Que fait Tzachi Hanegbi ? Ron Dermer ? Que font-ils dans tous ces contacts ? Ils tentent de créer une entité gouvernementale qui résoudra le problème du contrôle à Gaza. Nous disons que nous ne pouvons pas permettre que des choses se produisent dans la clandestinité comme ce qui s’est passé à Oslo et que nous devrions le faire par nous même. »
» Existe-t-il une telle chose ? Quelqu’un pense-t-il que les pays du Golfe et le monde trouveront un moyen de gérer ces monstres du Hamas à Gaza ? Y a-t-il des citoyens non impliqués là-bas ? C’est pourquoi ce qui s’est passé ici aujourd’hui donne un très grand élan à la seule idée sioniste nécessaire qui a la capacité de se réaliser et de durer pour toujours et à jamais », ajoute Weiss.
Elle souligne qu’il n’y a pas d’autre voie que la présence juive dans la bande de Gaza. « Le peuple d’Israël n’a pas la possibilité de laisser à Gaza les monstres qui planifient un autre massacre et la destruction de l’État d’Israël tout entier. Ils disent que c’est ce qu’ils feront. Lorsqu’il n’y a pas d’option, nous agissons en conséquence. Si nécessaire, nous l’aplatirons et bien sûr nous autoriserons les Arabes qui veulent s’installer dans d’autres pays. Ceux qui nous combattent – nous les combattrons jusqu’à ce que ce qui décidera soit le contrôle terrestre de la bande de Gaza.
Selon elle, il est tout à fait possible de convaincre le gouvernement de la justesse de la voie. « Le Premier ministre n’a pas annulé cette possibilité. Il a jugé approprié d’aborder le fait que certains de ses électeurs ne sont pas satisfaits du fait qu’il n’y ait aucune référence à la question de la colonisation. J’ai très bien entendu ces mots. Et par expérience, quand il y a des pressions sur le gouvernement pendant de nombreuses années, ils parviennent à convaincre. »
