Il s’avère que les parents juifs de soldats morts consentent souvent Ă la transplantation de leurs organes uniquement Ă la condition que tous les organes soient exclusivement destinĂ©s Ă des patients juifs. Cette condition est illĂ©gale et est toujours rejetĂ©e par le ministère de la SantĂ© : dans de tels cas, les organes du dĂ©funt ne sont pas du tout utilisĂ©s pour la transplantation. Mais dans l’un des cas, pour une raison quelconque, un « Ă©chec » bureaucratique s’est produit : le formulaire de consentement conditionnel n’a pas Ă©tĂ© rejetĂ© et l’un des organes du soldat mort a Ă©tĂ© transplantĂ© chez une jeune fille arabe.Â
Le ministère de la SantĂ©, bien sĂ»r, a dĂ©clarĂ© en rĂ©ponse au scandale que la prioritĂ© en matière de transplantation est dĂ©terminĂ©e uniquement par des critères mĂ©dicaux : tout d’abord, les patients les plus nĂ©cessiteux reçoivent des organes de donneurs en IsraĂ«l, la valeur de la vie humaine est universelle et existe ; ne dĂ©pend pas de la nationalitĂ© ou de l’origine. Â
Mais d’un autre côté, une condition préalable au don d’organes est le consentement de la famille du défunt, s’il n’a pas lui-même signé la carte « Adi » de son vivant. Il est impossible de poser des conditions concernant la nationalité des futurs destinataires lors de la signature d’une telle carte.
Le conflit juridique ne s’arrête pas là . Pour les dons altruistes de reins, le ministère israélien de la Santé accepte les dons destinés « uniquement aux Juifs ». Et certains dans les milieux médicaux, selon le correspondant de Hadashot 12, veulent profiter de cette faille pour légitimer une discrimination ethnique dans les dons des défunts.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés