Le colonel (de réserve) Alon Eviatar a été interviewé dimanche dernier sur 103FM pour parler de la bataille actuelle de Tsahal contre le Hamas à Gaza et de la possibilité d’une guerre totale avec le Hezbollah au Liban.
«Je pense que le Hamas marquera plusieurs développements importants dans les jours ou semaines à venir. Le plus important, au-dessus de tous les événements tactiques et des éliminations, c’est que je crois que le Hamas vise à parvenir à un état de véritable guerre entre Israël et le Hezbollah », a déclaré Eviatar.
«Le Moyen-Orient se prépare à la guerre. Du point de vue du Hamas, c’est ce qui le sortira de sa situation à Gaza. Du point de vue du Hamas, une guerre avec le Hezbollah mettrait fin à l’action militaire de Tsahal à Gaza aux conditions du Hamas. Pour le Hamas, une guerre avec le Hezbollah aurait également pour effet de flanquer Israël au nord », a-t-il ajouté.
L’armée israélienne se regroupe au nord. Après le Hamas, le Hezbollah.
Et je sais de source sûre qu’une mega surprise attend les tyrans de Téhéran s’ils s’en mêlent directement.
Le temps du grand nettoyage est arrivé. Le terrorisme ne peut être arrêté que d’une manière. pic.twitter.com/flyA77uNgl— Pierre Rehov (@rehoov) June 24, 2024
«Les principaux titres de l’actualité au Moyen-Orient ce matin concernent les préparatifs de guerre. Je le vois même depuis la Jordanie. C’est le discours principal dans les médias arabes et dans les studios d’information arabes : tout le monde en parle. Le contexte n’est pas l’union des États arabes dans le cercle de la guerre, mais la préparation à la situation dans laquelle cela pourrait se produire.
Eviatar a expliqué : « Si j’essaie d’entrer dans la psyché du Hamas, je vois un doigt pointé du point de vue du public dans la situation actuelle à Gaza. Malgré les victoires militaires tactiques et les réalisations quotidiennes, il existe certainement d’autres domaines où Israël frappe, bien entendu, le cadre familier du Hamas. Cependant, le Hamas ne souffre pas d’un déclin de sa popularité auprès du public.
« En d’autres termes », a déclaré Eviatar, « plus la population de Gaza est pauvre et déconnectée, plus elle sera dépendante du Hamas, sans équivoque ».