Malgré la promesse de l’État d’en finir avec tous ceux qui ont affronté ou participé au massacre du 7 octobre, Tsahal s’est abstenu d’éliminer les participants au massacre qui n’appartiennent pas organisationnellement au Hamas ou au Jihad islamique, a révélé ce soir Amit Segal. Selon le rapport, il n’existe aucune autorisation légale pour l’élimination des meurtriers ayant participé au massacre et ne faisant pas partie du Hamas ou du Jihad.

 

Si les ravisseurs de la famille Bibas sont retrouvés, il ne sera pas possible de les éliminer

Selon l’interprétation du parquet militaire, a expliqué Segal, l’élimination ciblée est une mesure préventive et par conséquent, puisque le civil ne fait pas partie de la force combattante, il est impossible de le tuer pour se venger. Ainsi, la loi n’est pas définie comme une force en état de guerre avec Israël, et donc si les ravisseurs de la famille Bibas sont localisés, il ne sera pas possible de les éliminer tant qu’un risque futur ne sera pas prouvé. Selon les témoignages de plus de 5 officiers de Tsahal amenés par Segal, l’armée a évité d’éliminer les terroristes ayant participé au massacre grâce à ces instructions.

Pour rappel, Shiri et Jordan et leurs deux jeunes enfants ont été kidnappés chez eux le jour de Black Sabbath, et on ne sait pas encore ce qui leur est arrivé. Il y a quelques mois, le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Daniel Hagari , a révélé lors d’une conférence de presse un enregistrement de Shiri Bibas et de ses enfants au moment de leur enlèvement le septième jour du mois d’octobre. Les images des caméras de sécurité de Mizrah Khan Yunis montrent les moments où les membres de la famille sont transportés par leurs ravisseurs.

Shira Bibas aux côtés de ses enfants : les moments de l’enlèvement à Khan Yunis