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Comment gérer les grandes vacances en cas de guerre et de situations d’urgence ?

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L’hypothèse est que l’âge des filles et la puberté comportent de nombreux défis pour l’enfant et l’adolescent qui ont besoin de soutien et d’un environnement favorable. Cela est d’autant plus vrai pendant la guerre et la réalité complexe en matière de sécurité en bordure de Gaza et à Sderot, qui s’accompagne de la routine de la guerre, de bruits horribles, de peurs répétées et de la perte du sentiment de sécurité personnelle.

D’emblée, il faut le dire : la liberté est un potentiel pour les deux parties. Cela peut être utile et positif d’un côté et destructeur de l’autre. La clé est la planification préalable de la liberté et non la procrastination du temps et des projets. Pour cela, une réponse doit être apportée à trois niveaux complémentaires : le niveau des parents, le niveau institutionnel et les jeunes eux-mêmes.

Au niveau des parents, il faut reconnaître que les parents ont une grande influence sur leurs enfants et sur leur état mental. Premièrement, le parent doit être conscient du comportement inhabituel du garçon en détresse – et personne ne connaît le garçon mieux que ses parents. Il est important d’être attentif, alerte et impliqué dans la vie de l’enfant. Sur cette base, des conversations doivent avoir lieu entre l’enfant et ses parents pour connaître sa situation et lui donner le sentiment fondamental qu’il a quelqu’un qui est attentif à lui, qui se soucie de lui, qui a une adresse à qui s’adresser. Et enfin, des limites doivent être établies pour créer de l’ordre et un cadre pour le garçon même dans une réalité sécuritaire qui n’est pas simple. Commencez d’abord par l’attention et l’implication, puis aussi par les limites.

Au niveau institutionnel, des cadres informels et des routines doivent être créés pour les jeunes qui récemment n’ont pas connu de cadre formel et de stabilité. L’activité doit être adaptée à l’orientation des jeunes à risque qui ont besoin d’un soutien mental permettant leur croissance. À la fois des activités qui nécessitent des efforts et des activités libératrices qui permettent d’échapper à la sombre réalité. Créer un incubateur de résilience pour les jeunes.

La période de liberté de référencement des cadres devrait être mise à profit pour des cadres de prise en charge dédiés aux jeunes. Il est nécessaire de combiner la créativité dans les cadres existants, car il n’y a pas de garçon ou de fille qui n’ait pas besoin de soutien et de soins mentaux dans la réalité actuelle en bordure de Gaza.

Chez les jeunes eux-mêmes, il ne faut pas oublier que la promiscuité du temps et la déconnexion de la société peuvent être destructrices pour les jeunes et créer une réalité négative dans l’acte même de l’isolement autour des écrans et des ordinateurs. Toutes les possibilités sont ouvertes aux jeunes pour créer et initier. Chaque initiative de la jeunesse aura un facteur qui sera heureux de répondre et de faire avancer. Il est important que les jeunes prennent soin d’eux-mêmes, fassent attention à l’environnement et voient leurs amis au sens le plus profond du terme.

Enfin, il est important de noter que les jeunes ont le désir de réaliser des activités « significatives » et peuvent l’exprimer par des activités extrêmes, tant physiques que mentales. Pour les jeunes qui traversent le bouleversement mental de la guerre et une réalité sécuritaire difficile, cela pourrait être extrêmement dévastateur et entraîner des dommages mentaux et des traumatismes supplémentaires. Il faut réaliser des activités significatives qui ne portent pas atteinte à la stabilité mentale de l’enfant, mais des activités volontaires et pour le bien des autres qui constituent pour lui une composante de résilience.

L’écrivain est travailleur social et membre de l’association « Reot » de Sderot