Le gouvernement français présentera sa démission au président de la République, Emmanuel Macron, ce soir (mardi), après des élections qui n’ont permis d’obtenir la majorité absolue dans aucun bloc et des intrigues au sein des différents partis de gauche.

Le premier ministre du président, Gabriel Atal, devrait également présenter sa démission et cette fois, le président a l’intention d’accepter la lettre, contrairement aux fois précédentes où il avait refusé.

Malgré ce qui précède, étant donné qu’aucun bloc n’a jusqu’à présent pu former un gouvernement, les ministres et le Premier ministre sortant seront contraints de poursuivre leurs fonctions de manière pratique et de gérer les affaires quotidiennes et la gestion du pays.

Pendant cette période, les législateurs français ne pourront pas soumettre de nouvelles lois et le pays entrera dans un format particulier de gestion continue. Même un budget annuel ne pourra pas être adopté dans la situation actuelle.

« Un gouvernement sort privé de ses pleins pouvoirs. Cela le prive de toute marge d’action politique », a expliqué à Reuters un professeur de droit français.

Même si dans le passé des gouvernements sortants ont fonctionné de la manière décrite ci-dessus, cette situation n’a généralement pas duré plus de quelques jours, contrairement à la situation actuelle où l’on estime qu’il faudra des semaines, voire des mois, pour former un gouvernement stable.

La situation politique complexe en France a été créée par des guerres politiques et des intrigues au sein du bloc de gauche qui a remporté les élections, mais qui n’a pas réussi à s’entendre sur un candidat au poste de Premier ministre.

La présidente de l’Assemblée nationale du parti présidentiel « Renaissance », Yael Baron-Piva, devrait également être remplacée et il est possible que les partis de gauche se mettent d’accord entre eux sur la nomination d’un nouveau président du Parlement.