Le ministre des Finances Bezalel Smotritz réagit à la dégradation de la note de la société Fitz :
L’État d’Israël est au milieu d’une guerre existentielle, la plus longue et la plus coûteuse de son histoire. Une guerre qui se déroule sur plusieurs fronts à la fois et qui dure depuis près d’un an. La dégradation consécutive à la guerre et aux risques géopolitiques qu’elle engendre est naturelle.
L’économie israélienne est forte et nous la gérons correctement et de manière responsable. Les indicateurs économiques témoignent de la robustesse de l’économie et de la grande confiance que nous accordons aux marchés.
Nous gagnerons la guerre sur tous les fronts, rétablirons la sécurité et ferons passer l’économie d’une guerre à une voie de croissance. Nous adopterons un budget responsable qui continuera à répondre à tous les besoins de la guerre sur le front et à l’arrière jusqu’à la victoire, tout en maintenant les cadres budgétaires et en promouvant les moteurs de croissance. Très rapidement, la cote de crédit augmentera à nouveau.
Pour rappel, la société internationale de notation de crédit Fitch (Fitch Ratings) a annoncé ce soir (mardi) l’abaissement de la note de crédit d’Israël de A+ à A avec une perspective de notation négative.
Si vous vous demandez probablement comment la baisse de la note de crédit affecte le pays, voici une brève explication :
L’abaissement de la cote de crédit d’un pays augmente les coûts de ses prêts et décourage les investisseurs étrangers d’investir dans ce pays. Cela affaiblit la valeur de la monnaie locale, augmente les importations et nuit à la confiance du public et aux marchés.
Ces effets rendent la croissance économique difficile et affectent négativement le bien-être des citoyens et des entreprises du pays.