L’ensemble de nos » mitsvot » est rattaché peu ou prou à notre sortie d’Égypte.
En sortant des limites, nous nous retrouvons dans un « no man’s land » qui nous conduit vers l’Autre. L’ Autre, quel qu’il soit, de notre » zyvoug »jusqu’à l’étranger le plus différent de nous-même.
Nos textes s’intéressent au « comment » mais aussi au « pourquoi » de la relation à l’autre. A ce sujet, nous sommes bien placés pour savoir que ce n’est pas simple, et que l’exercice fait sans doute partie des quelques sens fondamentaux qu’il nous appartient de donner à nos vies….
A mon sens pour comprendre l’innommable antisémitisme, il nous faut sortir des égouts, c’est-à-dire, rechercher le plus en amont possible de cette ignominie.
Nous ne devons pas nous laisser aveugler par l’obscurantisme haineux d’un mbalambla et de son mentor qui n’a d’intellectuel que le nom. Car comme nous le savons, les racines de ce mal sont malheureusement bien plus profondes.
Gandhi n’a jamais caché son antisémitisme, mais aucun livre d’histoire ne nous en parlera …
L’abbé Pierre et son habit de défenseur des opprimés de ce monde a clairement pris des positions antisionistes. En se positionnant sans la moindre mesure dans l’idéologie du « tout amour », il dispensa ses répugnants travers sur des petits garçons: c’est tellement plus facile avec des enfants!
Plus proche de nous, deux ministres français se présentent à nous comme antisionistes.
Las, je crains que le pire ne soit pas encore connu…
Le pasteur Luther King sût toutefois donner son aide inconditionnelle à Israël sans la moindre ambiguïté.
Bien que le sommet de l’horreur fut atteint avec la Shoah, il ne s’agissait là que d’une version industrielle du massacre des nôtres. Depuis plus de 2000 ans les Juifs furent volés, spoliés, brûlés et assassinés. Que ce soit au nom du christianisme, comme de l’Islam. A ce sujet il est intéressant de remarquer que ces deux religions ont tout fait pour minimiser la source inspiratrice de leurs textes (la Torah), voire se déconnecter d’elle.
A leurs débuts, les chrétiens se sont pensés comme le nouvel Israël : Ce qui explique que nos textes (et les trésors qu’ils recèlent notamment en termes de vérité et de nuance) les dérangent, et qu’ils aient tenté de nous museler.
Mais aujourd’hui, en France par exemple, comment expliquer à un jeune enfant que les gens nous maudissent toujours, enclins à faire des raccourcis plus stupides les uns que les autres.
Rêvons d’un jour où des hommes apparemment modèles de bonté (tout au moins dans le monde de l’extériorité) n’émettront pas de subtils appels à un antisionisme, au risque de provoquer in fine l’émergence de salopards comme Mérah ou autres.
En attendant ce jour, il est de notre devoir de nous défendre et de dénoncer tout acte visant à égratigner notre mémoire, notre identité et notre nation.
Ce qui bien entendu n’empêche nullement l’auto-critique pour nous améliorer.
Mais il semble que la sagesse veuille que dorénavant nous nous passions de ces « experts » de galout qui parlent avec autorité sur les domaines de leur incompétence.
Il est clair que chacun d’entre nous peut à son niveau lutter contre ce crime qu’est l’antisionisme.
Enfin le moment est peut-être arrivé pour que cessent rapidement nos guéguerres intestines.
Et qu’un matin, l’humanité se réveille en regardant de ses yeux ronds notre étoile de David.
Amen ve Am israel hai.
Par Crisstov Koisha pour Alyaexpress-News