Le journal qatari Al Arabiya, s’exprimant sous couvert d’anonymat, s’est entretenu avec un haut responsable américain qui a confirmé que les renseignements reçus ces deux derniers jours par les États-Unis indiquaient que le Hezbollah envisageait de mener une attaque à grande échelle contre Israël.
Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a discuté avec son homologue israélien Yoav Galant des frappes contre des cibles du Hezbollah au sud du Liban.
Le chef d’état-major interarmées, le général Charles Quinton Brown, s’est rendu en Jordanie ce week-end avant des visites prévues en Égypte et en Israël.
Selon le responsable américain, les informations sur une menace d’attaque réellement imminente de la part du Hezbollah ont été reçues alors que le voyage de Brown était déjà planifié et en préparation.
Le Pentagone a renvoyé les questions sur les opérations israéliennes à l’armée israélienne. « Nous continuons de surveiller la situation de près et avons clairement indiqué que les États-Unis s’engagent à soutenir la défense d’Israël », a déclaré un responsable américain de la défense.
Le Hezbollah a déclaré avoir tiré plus de 320 roquettes sur Israël et touché 11 cibles militaires. Elle a déclaré que le bombardement complétait la « première phase » de sa réponse à l’élimintion de Fouad Shukr, un commandant supérieur, à Beyrouth, mais que la réponse complète prendrait « un certain temps ».
L’agence de presse officielle libanaise a déclaré que les frappes israéliennes sur le sud du Liban dimanche étaient les « plus brutales » depuis le début de la guerre à Gaza en octobre. Au moins deux personnes ont été blessées, dont une grièvement, et les frappes ont causé de « graves dommages » aux infrastructures locales, notamment aux réseaux d’électricité et d’eau, a indiqué l’agence.
Un habitant de la ville de Zibqin, au sud du Liban, à environ 7 kilomètres de la frontière, a déclaré à Reuters qu’il s’était réveillé « au son des avions et des fortes explosions de roquettes – avant même les prières du matin. C’était comme l’apocalypse. »