Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a ordonné dès son entrée en fonction d’agir avec fermeté contre les personnes qui aident les travailleurs sans permis en Israël. Depuis, une augmentation significative des mesures de répression a été constatée.
La police rapporte une hausse notable des actions de répression contre les soutiens des travailleurs sans permis depuis la prise de fonction du ministre Itamar Ben Gvir. Ce dernier avait donné pour consigne de traiter les transporteurs, hébergeurs et employeurs de travailleurs sans permis comme une menace à la sécurité de l’État d’Israël.
Selon les données de la police, le ministère public demande de plus en plus souvent aux tribunaux de prolonger la détention de ces soutiens jusqu’à la fin de la procédure judiciaire, ainsi que de leur imposer des peines de prison. Par exemple, en 2022, seuls 19 % des soutiens étaient détenus jusqu’à la fin de la procédure, tandis qu’en 2024, ce chiffre a bondi à 48 %, soit une augmentation sans précédent de 152 % du nombre de détenus.
De plus, en 2023, année où Ben Gvir a commencé à exercer ses fonctions de ministre de la Sécurité nationale, une hausse de 36 % par rapport à 2022 a été observée. En ce qui concerne les peines de prison, des progrès sont également notables. En 2022, seuls 9,8 % des dossiers se concluaient par des peines de prison allant de 6 à 9 mois. En 2024, ce chiffre est passé à 17,3 %, une augmentation de 76 %.
Le nouveau chef de la police, Kobi Shabtai, a également ordonné de renforcer les mesures contre les travailleurs sans permis et leurs employeurs, ainsi que de fermer les entreprises qui emploient ces personnes.
En parallèle, la politique de répression contre les soutiens devrait s’intensifier en raison de modifications législatives qui alourdissent les sanctions, proposées par le député Tzvika Fogel du parti Otzma Yehudit.
Le ministre Itamar Ben Gvir a déclaré : « Je félicite la police pour ses mesures rigoureuses contre le phénomène des séjours illégaux et leurs soutiens, conformément à ma politique. Je suis convaincu que cette tendance se poursuivra et s’intensifiera. J’attends également du ministre de la Défense, chargé de l’armée, qu’il prenne des mesures fermes contre ce phénomène. »