Un haut responsable iranien du gouvernement iranien a suggéré aujourd’hui, dimanche (22 septembre 2024), que l’un des téléavertisseurs bombardés par Israël était la principale raison de la destruction de l’avion de l’ancien président iranien Ibrahim Raisi, accusant Israël d’une opération d’assassinat contre l’ancien président. 

Ahmad Ardestani, membre de la commission de la défense et des relations étrangères du Parlement iranien, a déclaré, selon ce qui a été traduit par « Bagdad Today », que « le gouvernement iranien a acheté et utilisé le même type de téléavertisseurs que celui utilisé par le Hezbollah et a été soumis à une opération de bombardement à distance par Israël, soulignant que le président iranien et certains de ses compagnons transportaient certains de ces appareils pendant une période de temps non divulguée.

Ardestani a déclaré : « L’opération de bombardement menée par Israël, au cours de laquelle il a utilisé des téléavertisseurs piégés, met en évidence la destruction de l’avion de l’ancien président iranien Ibrahim Raïssi sans raison convaincante », suggérant qu’« Israël a peut-être assassiné Raïssi » en faisant exploser l’un des téléavertisseurs qui accompagnaient Raïssi ou certains de ses compagnons, ce qui a provoqué le crash de l’avion en mai dernier.

L'épave de l'hélicoptère du président iranien Ebrahim Raisi après son crash dans une zone montagneuse. 20 mai 2024 - Agences iraniennes

Le responsable iranien a également suggéré que la mort de Raïssi était due à un assassinat perpétré par Israël en faisant exploser l’un de ces engins à l’intérieur de l’avion du président à son retour d’Azerbaïdjan, profitant des conditions météorologiques et du terrain difficile de la région pour cacher l’utilisation de l’engin explosif, selon sa description.

Il convient de noter que des enquêtes sont toujours en cours sur la méthode par laquelle Israël a pu piéger les appareils de communication utilisés par le Hezbollah, dont le responsable iranien a confirmé la présence aux membres de la présidence iranienne ainsi qu’à d’autres responsables de haut niveau.