Un événement inhabituel a eu lieu jeudi dernier au lycée Zilberman à Beer Sheva lorsqu’un élève de 7e année a crié « Palestine libre , les soldats de Tsahal sont des meurtriers ». Suite à ces paroles, des garçons et des filles se sont rassemblés, ont crié et étaient en colère contre ces paroles dures. Dans la vidéo publiée par la star du réseau Daniel Amram, on voit des dizaines d’enfants chanter Am Israel Hay. L’événement a duré près d’une heure jusqu’à ce que les parents de la jeune fille arrivent pour la récuperer.
Les parents sont furieux
L’affaire a provoqué un grand tollé à l’école et dans la ville, suscitant condamnation mais aussi soutien. L’avocat Shahda Ibn Berry, président de l’organisation de partenariat, a envoyé une lettre urgente à la directrice de l’école, Mme Miri Sommer, dans laquelle il se plaint des chansons racistes jouées à l’école. Dans sa lettre, il écrit que les slogans « Que votre village brûle » constituent une menace explicite et une incitation à la violence sur la base de la nationalité, et créent donc un environnement dangereux pour les étudiants contre lesquels les slogans ont été lancés.
Il existe un risque que l’incitation conduise à des actes.D’autre part, ce matin, Shay Glick, le PDG de l’organisation de défense des droits humains de Zelmo, a envoyé une lettre à l’école dans laquelle il exige que cet élève soit expulsé, ainsi que tout garçon ou fille qui incite contre l’État d’Israël et les soldats de Tsahal. Selon lui, « quiconque, pendant une guerre, choisit de choisir le camp de l’ennemi et d’inciter contre les soldats de Tsahal n’a pas sa place dans l’État d’Israël en général et dans l’école polyvalente Zilberman en particulier ».
De nombreux parents ont été indignés par cette affaire et nous ont dit qu’il n’est pas possible que, alors que de nombreux enfants se retrouvent sans père et sans frères alors qu’ils risquent leur vie, un élève de l’école s’insurge contre eux.
L’école : « L’incident est en cours de traitement »
L’école a informé les parents qu’« un incident inhabituel s’est produit en 7e année, comprenant des déclarations verbales inhabituelles et extrêmes qui n’ont pas leur place à l’école. Il est important de souligner qu’il n’y a eu aucune violence physique à aucun moment et que l’incident est étant géré avec l’autorité et la supervision du ministère de l’Éducation. Le ministère de l’Éducation a déclaré que la jeune fille avait été suspendue pendant plusieurs jours.