J’écoutais hier soir I24 et tout le monde se posait la question de savoir si Benjamin Netanyahou, Premier ministre lucide d’Israël, allait se rendre à l’Assemblée générale des Nations-Unies, c’est à dire se retrouver en tant qu’artiste (c’est comme ça qu’on appelle ceux qui s’y produisent) sur la piste de ce Grand Cirque particulier. D’après Wikipedia, « un cirque est une troupe d’artistes … qui comporte le plus souvent des acrobates, propose des numéros de dressage et de domptage d’animaux et donne des spectacles de clowns, de jonglerie et des tours de magie ».
Quelle meilleure définition pour décrire ce qu’est l’Assemblée générale des Nations-Unies ! Il y a les grands éléphants (la Chine, la Russie et même les Etats-Unis car ce pays est un faux allié d’Israël : Biden vient d’appeler avec Macron à un cessez-le-feu de 21 jours) pachydermes qui tournent en rond en formulant des propositions qui ne servent en fait que leurs intérêts. Il y a les lions et les tigres (la Turquie, l’Egypte, la Jordanie, le Brésil même, et bien sûr l’Iran, le psychopate en chef) qui rêvent de détruire Israël. Et puis … il y a le magnifique cheval blanc, le mustang de l’intelligence indicible qui sait tout, comprend tout, a les meilleures idées du monde, les idées les plus humanistes qui lui viennent directement de Dieu lui-même, le « beau modèle » de la démocratie en personne, inconscient de sa fatuité comme un ponpon éclatant entre ses deux oreilles -dressées bien sûr- et qui, pour tourner, tourner et re-tourner sur la piste sans défaillir, s’est nanti des oeillères qui lui sont familières depuis 1789 (la France, vous l’aurez compris bien sûr !). Enfin, il y a les multiples petits chien-chiens qui se tiennent debout grâce à leurs deux pattes de derrière qui ne sont en fait que les béquilles idiotes que les éléphants, les lions, les tigres et le magnifique cheval blanc leur ont intimé l’ordre d’user pour le dernier numéro de piste. Et tout cela, ne forme qu’un spectacle : la haine d’Israël, rien d’autre ! Sûr que si la Fontaine existait de nos jours, il en tirerait sur le champ, une de ses fables ô combien réalistes.
Car « le machin », comme l’avait qualifié de Gaulle n’est en fait qu’une foule de braillards qui gueulent, à l’endroit d’Israël : « A mort ! A mort ! Coupez-lui la tête ! » comme lorsqu’autrefois l’assassin était décapité en public. Cela n’a pas changé : l’Assemblée générale des Nations-Unies est un spectacle, un spectacle au cours duquel les spectateurs sont venus se défouler … contre Israël. Depuis sa création en 1948, pas une seule résolution a été favorable à ce pays. Le 7 octobre n’aura été qu’un épiphénomène comme avant les pogroms et la Shoah ont été des épiphénomènes. D’ailleurs, même avant le Grand Cirque, cela a toujours été le cas. On connaît la théorie du bouc-émissaire et cela fait 4 000 ans qu’Israël régale et soulage par son martyrologe, le monde entier de ses frustrations psychotiques.
Je qualifiais en début d’article, Benjamin Netanyahou de Premier ministre lucide d’Israël. C’est bien de lucidité en effet dont il s’agit car dans ce numéro de cirque, il n’y a rien de bon pour Israël à attendre, pas même bien sûr … la première des compassions. « Les chiens aboient, la caravane passe ». Et Israël doit passer, non pas en se bouchant les oreilles mais en étant indifférent aux bruits aigus alentours, tout simplement parce que seuls sa vie et son avenir doivent impérativement être sa priorité. Et si Benjamin Netanyahou se rend finalement au Grand Cirque, ce sera pour exprimer la position d’Israël, et cela, par respect pour la communauté des autres nations du monde. Mais à coup sûr, personne ne l’écoutera !!
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON