Selon le ministre de la SantĂ© du Liban, seulement ONZE personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans les frappes aĂ©riennes qui ont tuĂ© Nasrallah ! Nous savons quâIsraĂ«l a rasĂ© quatre immeubles dâappartements lors de son attaque contre Hassan Nasrallah.
Les dĂ©tracteurs dâIsraĂ«l prĂ©tendent que cela constitue un crime de guerre en raison du grand nombre de civils prĂ©sumĂ©s tuĂ©s dans les frappes. Ils affirment que cela viole le principe de proportionnalitĂ©.
Ils ont Ă©videmment tort. Nasrallah, son bunker et les personnes qui lâaccompagnaient reprĂ©sentent des cibles militaires de trĂšs grande valeur, et rien dans le droit international nâinterdit de frapper des cibles de grande importance â il est seulement stipulĂ© que lâattaquant doit faire tout son possible pour minimiser les dommages collatĂ©raux. Le droit international (tel quâil est codifiĂ© dans les manuels militaires de nombreux pays) prĂ©cise que la prĂ©sence de civils Ă proximitĂ© ou au sein dâobjectifs militaires ne rend pas ces objectifs Ă lâabri dâattaques.La marge de manĆuvre pour attaquer dans les limites de la proportionnalitĂ© a Ă©tĂ© jugĂ©e bien plus large que ce que les « experts » prĂ©tendent pour IsraĂ«l. Des centaines de morts civils seraient en effet proportionnels Ă la valeur militaire de lâĂ©limination du principal dĂ©cideur dans la guerre de lâIran contre IsraĂ«l.
Mais combien de personnes sont mortes à la suite de cette frappe aérienne ?
Chaque bĂątiment avait environ 7 Ă 9 Ă©tages, vraisemblablement avec au moins quatre appartements par Ă©tage ; on pourrait sâattendre Ă ce que des centaines de personnes y vivent. Donc, on penserait que le bilan serait de plusieurs centaines de morts, en supposant quâil nây ait pas eu dâavertissement.
Le ministre libanais de la SantĂ©, Firas Abiad, a tenu une confĂ©rence de presse samedi pour dĂ©tailler tous les dĂ©cĂšs depuis le dĂ©but de la guerre le 8 octobre. Voici ce quâil a dit au sujet des frappes aĂ©riennes israĂ©liennes de vendredi, selon la chaĂźne LBC TV :
Concernant le bilan des frappes israéliennes de vendredi sur les banlieues sud de Beyrouth : Total des morts : 11.
Total des blessés : 108.
Seulement 11 morts ? Et parmi ces onze, combien étaient des terroristes du Hezbollah et leurs partenaires ?
Ă titre de comparaison, le ministĂšre de la SantĂ© indique que 33 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es samedi lors de frappes aĂ©riennes Ă travers le Liban. On pourrait penser quâils auraient pu rĂ©cupĂ©rer bien plus de corps samedi si des centaines de victimes avaient Ă©tĂ© causĂ©es par les frappes massives de vendredi. Les hĂŽpitaux auraient enregistrĂ© les chiffres.
Comment le bilan peut-il ĂȘtre aussi faible ?
Peut-ĂȘtre quâIsraĂ«l a rĂ©ussi Ă avertir indirectement les habitants ? Selon Dearborn.org, la frappe aĂ©rienne a eu lieu deux heures aprĂšs que les rĂ©sidents de la zone ont Ă©tĂ© avertis dâĂ©vacuer, mais je nâai trouvĂ© ce rapport nulle part ailleurs. Peut-ĂȘtre quâIsraĂ«l a calculĂ© quâun avertissement gĂ©nĂ©ral pour tout le quartier suffirait Ă inciter de nombreux habitants Ă fuir, sans ĂȘtre suffisamment prĂ©cis pour que Nasrallah prenne le risque de sortir, pensant quâil sâagissait dâun piĂšge. Cependant, en dehors de cette seule source, je ne trouve aucun autre rapport mentionnant un avertissement pour cette frappe aĂ©rienne.
Dâune maniĂšre ou dâune autre, IsraĂ«l semble avoir rĂ©ussi Ă minimiser les victimes civiles tout en dĂ©truisant quatre bĂątiments. Il est possible que le bilan augmente, mais il semble peu probable quâil dĂ©passe quelques dizaines. Ce qui est absolument stupĂ©fiant.
Cela prouve Ă©galement quâIsraĂ«l sait utiliser des bombes de 900 kg de maniĂšre prĂ©cise, mĂȘme dans un environnement urbain â exactement le contraire de ce qui a Ă©tĂ© relayĂ© par les mĂ©dias et Kamala Harris.
Un autre point. Si vous regardez Google Maps, vous verrez que la majeure partie de Beyrouth est visible sur Google Street View (parties en bleu). Mais de larges zones de la ville ne sont pas accessibles, y compris la zone de Haret Hreik qui a été frappée.
Ces zones sont contrÎlées par le Hezbollah, qui interdit probablement à Google de photographier certains endroits pour les rendre accessibles en source ouverte. On peut supposer que seuls les membres du Hezbollah, leurs familles ou des personnes liées au Hezbollah y vivent.
Cela ne signifie pas que les civils liĂ©s au Hezbollah mĂ©ritent de mourir, mais ils savaient exactement oĂč ils vivaient et pourquoi.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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