La chaîne saoudienne Al-Hadath a rapporté ce dimanche soir qu’un homme qui avait rencontré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et lui avait serré la main, l’avait enduit d’une substance qui avait aidé Israël à le retrouver. Selon le rapport, Israël a attendu deux minutes avant l’attaque contre Nasrallah pour s’assurer qu’il se trouvait bien au siège de l’organisation à Da’ha à Beyrouth, et Tsahal a attaqué les lieux quelques minutes après son arrivée.
Des sources ont déclaré à la chaîne que lundi dernier, un homme venu d’Iran à Beyrouth a rencontré Nasrallah et que depuis cette réunion, Nasrallah est sous étroite surveillance par Israël. Les sources ont déclaré qu’au cours de la réunion, la personne avait réussi à appliquer sur la main de Nasrallah une substance invisible à l’œil nu et qu’il était possible pour Israël de surveiller les mouvements du leader du Hezbollah.
En outre, un agent sur le terrain a surveillé l’arrivée de Nasrallah au siège du Hezbollah à Da’ahia et a informé ses agents. Après cela, a-t-on rapporté, les services de renseignement israéliens ont identifié que les dirigeants du Hezbollah se trouvaient au même endroit, après que les hauts responsables aient été « marqués » plus tôt.
Après qu’il soit devenu clair qu’un certain nombre de hauts responsables se trouvaient au même endroit, Israël a attendu l’arrivée de Nasrallah, et lorsque les hauts responsables ont arrêté leur mouvement pendant deux minutes, l’ordre a été reçu d’ attaquer l’endroit avec des avions de l’armée de l’air .
Des avions israéliens ont lancé des frappes aériennes sur le quartier général, larguant environ 80 tonnes de bombes sur le site, tuant Nasrallah et de hauts dirigeants du parti.
Le rapport Maariv indique que Nasrallah est mort par suffocation après s’être caché dans une pièce non ventilée du quartier général, où se sont échappés des gaz toxiques résultant du bombardement.
Selon le rapport, les six bâtiments situés au-dessus du siège du Hezbollah étaient à moitié vides, ce qui explique le nombre relativement faible de victimes. 11 au total.
l’assassinat de Nasrallah samedi a révélé que l’opération avait été planifiée à l’avance, grâce aux informations accumulées au fil des années par le Shin Bet et le Mossad.
Les responsables de la sécurité israélienne ont déclaré que le Mossad avait commencé à planifier ses dernières opérations contre le Hezbollah il y a plus de dix ans, au cours desquelles il avait étudié les forces et les faiblesses du Hezbollah, selon un article du journal israélien Yedioth Ahronoth.
Le journal a déclaré : « Les informations fournies par les services de renseignement à l’armée de l’air israélienne ont déterminé l’emplacement exact de la salle dans laquelle Nasrallah a rencontré les hauts dirigeants du Hezbollah, ainsi que la profondeur de la cachette dans laquelle ils avaient recours pour tenir des réunions importantes et élaborer des plans pour attaquer Israël.
Les renseignements ont également permis aux pilotes israéliens de calculer les angles selon lesquels les bombes devraient frapper, et la hauteur à partir de laquelle elles devraient être lancées, pour atteindre la partie du bunker où se trouvait Nasrallah.
Il convient de noter que l’opération « Nouvel Ordre », a été menée alors que des officiers supérieurs du Hezbollah au quartier général participaient à la coordination des opérations contre Israël.
L’attaque a commencé après que les avions de l’armée de l’air ont largué 80 bombes anti-bunker MK84 Heavy Hide, pesant une tonne, selon un rapport de l’Autorité israélienne de radiodiffusion.
Alors que chaque bombe est capable de pénétrer dans des fortifications situées entre 50 et 70 mètres de profondeur sous terre.
L’unité qui a mené l’opération était « l’unité 119 » de l’armée de l’air israélienne, connue sous le nom de « Bat », tandis que les avions qui ont mené l’attaque étaient des avions « F-15 ».
L’armée israélienne a annoncé samedi que Nasrallah avait été tué lors du raid qui a visé vendredi le siège de la direction du parti dans la banlieue sud de Beyrouth. Puis le Hezbollah a annoncé l’élimination de son secrétaire général, Hassan Nasrallah, « rejoignant ses camarades dont il a dirigé la marche pendant près de trente ans », comme il l’a dit.
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