Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé lundi que Téhéran n’avait pas l’intention d’envoyer des troupes pour aider la « résistance » au Liban ou à Gaza.
« Il n’est pas nécessaire d’envoyer des troupes ou des volontaires supplémentaires de la République islamique d’Iran », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, lors d’une conférence de presse. Il a expliqué que « les combattants libanais et palestiniens ont suffisamment de capacités et de force pour se défendre contre une agression », ont déclaré les agences de presse citant l’AFP.
« Nous n’avons reçu aucune demande d’aucune des parties. Au contraire, nous savons et sommes convaincus qu’elles n’ont pas besoin de l’aide de nos forces », a ajouté Kanani.
Cela s’inscrit dans le contexte des rapports de Tsahal sur la liquidation non seulement de l’ensemble du Hezbollah, mais aussi de la majeure partie de son arsenal de missiles. Un nouveau secrétaire général de l’organisation terroriste n’a pas encore été nommé, le cadavre de Nasrallah n’a pas encore été enterré et Tsahal envoie des signaux de préparation à une invasion terrestre du Liban.
Samedi, la chaîne américaine NBC a rapporté, selon une source officielle iranienne, que l’Iran allait commencer à transférer ses soldats vers les frontières d’Israël – vers le Liban et vers la partie syrienne du plateau du Golan. « Les dirigeants iraniens approuveront l’envoi de troupes au Liban et dans le Golan, tout comme nous avons envoyé des troupes dans la guerre contre l’Irak », a indiqué la source.