Le dĂ©tournement de lâexpression «droits de lâhomme» par des militants politiques, des groupes anti-israĂ©liens souvent opaque, financĂ©s par les organisations de «droits de lâhomme » nâa pas diminuĂ© depuis les infĂąmes Ă©vĂ©nements qui ont assombri la confĂ©rence de Durban,  il y a plus de douze ans.Lâauteur Hadar Sela pour le site de Nouvelles Algemeiner a rĂ©sumĂ© rapidement  la dĂ©sinformation dont sont victimes les israĂ©liens :
Le principe sous-jacent des droits de lâhomme est le fait dâĂȘtre universel, en appliquant Ă toute personne sans distinction de sexe, de couleur, de religion, lâorientation sexuelle, la richesse, lâorigine ethnique, et ainsi de suite. Par consĂ©quent, il est en fait assez facile de distinguer les organisations qui sont vraiment intĂ©ressĂ©s Ă promouvoir les droits de lâhomme du peuple palestinien de ceux qui exploitent simplement le halo du terme «droits de lâhomme» afin de coopter sa lĂ©gitimitĂ© associĂ©e Ă une campagne politique .
Un simple test dĂ©cisif pour les organisations «pro-palestiniens» est lâexamen de leur activitĂ© dans le domaine des droits des femmes. Parlent-ils  des sujets tels que les  codes vestimentaires forcĂ©es, les patrouilles «modestie» , lâhĂ©ritage et la garde des enfants , la violence domestique, et les  peines lĂ©gĂšres pour les crimes dits «dâhonneur»?
Vont-ils promouvoir lâĂ©ducation des femmes et leur indĂ©pendance financiĂšre? Ou ont-ils â comme câest malheureusement souvent le cas dans le «libĂ©ral» de lâOuest avoir un regard sur la polygamie, la sĂ©grĂ©gation des sexes, le mariage forcĂ©, les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines dans le cadre de la «culture» intouchable dâune sociĂ©tĂ© patriarcale que leur propre relativisme culturel empĂȘche de critiquer?
Certaines des femmes les plus dĂ©favorisĂ©es en IsraĂ«l sont Ă trouver dans le secteur bĂ©douin . En dĂ©pit dâĂȘtre illĂ©gale en vertu de la loi israĂ©lienne, la polygamie est encore Ă©levĂ© dans ce secteur et les taux de natalitĂ© le plus Ă©levĂ© dans le pays. MĂȘme si des progrĂšs considĂ©rables ont Ă©tĂ© accomplis en ce qui concerne le nombre dâannĂ©es dâĂ©tudes, lâ écart de scolarisation est encore grande pour les femmes bĂ©douines. Les taux de lâemploi des femmes en dehors de la maison reste faible, ce qui perpĂ©tue le cycle de la pauvretĂ©.
Une femme tente de rĂ©ussir dans la vie des femmes bĂ©douines , elle sâappelle Amal Elsana Alhâjooj,  elle est la premiĂšre femme bĂ©douine en IsraĂ«l Ă se rendre  à lâuniversitĂ©. RĂ©cemment Amal a reçu un prix en reconnaissance de ses travaux, et lâĂ©poque oĂč elle Ă©tait Ă Londres pour recevoir, elle a Ă©tĂ© interviewĂ©e par la BBC pour Radio 4 lors de la rubrique « âHeure de la femme » .
Dans cette entretien trĂšs intĂ©ressant, Amal a parlĂ© avec Ă©motion , en disant quâelle etait la cinquieme fille nĂ©e dâune famille dans laquelle les bĂ©bĂ©s filles sont de moindre valeur que ceux de sexe masculin. Sans omettre la crainte de la mĂšre , apres la naissance dâune fille qui inciterait le pĂšre de Amal Ă prendre une autre femme. Elle a expliquĂ© ses stratĂ©gies pour faire des progrĂšs sur le front de lâemploi des femmes dans une sociĂ©tĂ© patriarcale, et a parlĂ© de la violence dirigĂ©e contre elle quand elle a Ă©pousĂ© un homme en dehors de sa propre tribu et par  son pĂšre quand il lui a permis dâaller Ă lâuniversitĂ©.
Tout cela, cependant, est sans aucun intĂ©rĂȘt pour la Campagne de SolidaritĂ© Palestine (CFP), qui a enregistrĂ© son insatisfaction Ă lâĂ©gard de lâentrevue dans une lettre envers la radio 4 .
La Campagne SolidaritĂ© Palestine est bien sĂ»r lâune des organisations qui exploitent actuellement les BĂ©douins pour sa campagne de dĂ©lĂ©gitimation dâIsraĂ«l. Il nâest donc pas surprenant que la CFP qui considĂšre  le travail de Amal Elsana  comme insignifiant et indigne apres son intervention sur la couverture de la BBC, car ce qui intĂ©resse vraiment la CFP ne sont pas les droits de lâhomme des BĂ©douins ou les Palestiniens, mais une campagne politique contre IsraĂ«l.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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