Ce matin, il est clair que Tsahal a échoué dans cet incident de plusieurs manières. À commencer par la découverte et l’incapacité d’intercepter le drone. De ne pas avoir activer une alerte concernant l’intrusion du drone et des procédures de la Brigade Golani qui n’a pas empêché le rassemblement d’autant de soldats en un seul endroit. Et comment le Hezbollah savait que cette endroit serait bondée au moment de l’attaque ?
L’armée israélienne doit procéder à une inspection rapide et s’occuper des commandants qui ont échoué. Et là, ce fut un échec non seulement opérationnel mais aussi du commandement.
Tsahal a découvert deux drones volant du Liban vers Israël au large de Nahariya. Un navire de la marine a intercepté l’un d’eux avec l’aide d’avions de combat, sans succès, puis il disparu des systèmes de l’Armée de l’Air.
Quelques questions se posent ici : pourquoi le commandement du front intérieur n’a-t-il pas envoyé un avertissement généralisé à l’ensemble de la zone ?
Pourquoi l’armée de l’air n’a-t-elle pas réussi à intercepter le drone ?
Le commandement du front intérieur a-t-il réellement commencé à mettre en œuvre une « économie d’alarme » ?
Quelle est la logique d’une telle démarche ?
Premièrement, la question se pose de savoir pourquoi Tsahal n’a pas augmenté le nombre de soldats dans la base d’entraînement de la brigade.
Pourquoi les entreprises n’ont-elles pas été emmenées sur les terrains d’entraînement ?
Pendant la période Corona, Tsahal a construit des « capsules » et les a isolées les unes des autres par mesure de sécurité. L’armée israélienne l’a fait récemment dans plusieurs unités, notamment dans des bases d’entraînement.
A la veille de Roch Hachana, deux combattants de Golani ont été tués – le sergent Daniel Aviv Haim Sofer, 19 ans d’Ashkelon, et le caporal Tal Dror, 19 ans de Jérusalem – et une vingtaine d’autres combattants ont été blessés sur le plateau du Golan lorsqu’un tir d’un véhicule aérien a heurté la base de la brigade. Les commandants de brigade et les commandants des FDI n’ont rien appris, ni tiré de l’incident.
On ne sait pas pourquoi tant de soldats étaient concentrés dans la salle à manger, pourquoi n’ont-ils pas limité l’entrée et le rassemblement à des groupes plus petits ?
L’incident d’hier n’est pas une réussite du Hezbollah, mais avant tout un grave échec de Tsahal dans une série de formations aériennes, maritimes, terrestres et arrière.