Parallèlement, le ministre Ron Dermer a effectué une visite secrète à Moscou la semaine dernière, afin d’examiner la possibilité d’une coopération russe. D’après les articles du « Jerusalem Post », Dermer voulait vérifier si la Russie pouvait faire pression sur le Hezbollah pour qu’il arrête les expéditions d’armes via la Syrie, tout en utilisant sa présence en Syrie comme facteur modérateur.
Le ministre de la Défense Israël Katz a clairement indiqué aux membres de l’état-major qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu tant qu’Israël n’aura pas atteint ses objectifs, notamment le désarmement du Hezbollah et son retrait de la zone frontalière. « Israël n’acceptera pas un accord qui ne garantit pas son droit de faire respecter l’accord et de prévenir le terrorisme », a noté Katz.
Entre-temps, ces derniers jours, des voix d’optimisme prudent se sont fait entendre de la part des partis politiques, mais aussi des avertissements de la part des experts concernant les risques de tenter de reproduire les échecs passés avec des accords similaires. La nuit dernière, près de 150 roquettes ont été lancées depuis le Liban vers Haïfa et la région de Beit Shemesh, faisant trois blessés. En outre, l’armée de l’air a intercepté un drone lancé depuis l’Irak et intercepté au-dessus du nord d’Eilat.
Le ministre Dermer, qui poursuit ses entretiens à Washington avec le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, a déclaré que l’ordre au Liban était en tête de l’ordre du jour.