Hier, les missiles du Hezbollah ont touché le centre du pays dont la ville de Bné Brak qui aurait été la cible des roquettes.

Et par grande surprise, un magasin de jouets sexuels dans cette ville « sainte » a été la cible de cette attaque, selon le jeune Matan Hetzroni, qui est suivi par plus de 86 K abonnés sur son compte Instagram, il a mis en ligne une story d’un jeune habitant de Bne Brak disant que ce missile n’est pas tombé par hasard, comme une « punition ». Est ce que cette information est vraie  ? Car en effet, ce genre de magasin pourrait avoir plus sa place à Ramat Gan ou Tel Aviv et non à Bné Brak une ville d’étude de la Thora !

Pour rappel, ce samedi un missile a touché une synagogue à Haïfa.

Entre temps, l’humoriste israélien Guy Hochman a taquiné les ultra-orthodoxes après la chute d’un missile à Bnei Brak : « Allez vous finalement vous engager dans l’armée ?  »

Pour rappel, cinq missiles tirés depuis le Liban ont frappé la région de Bnei Brak et Ramat Gan. Ces attaques ont causé des dégâts importants et fait cinq blessés, dont une femme dans un état grave.

En passant dans les rues de Bnei Brak, Hochman a interpellé plusieurs passants portant une kippa, en criant : « Hé les gars, un missile sur Bnei Brak ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qu’on essaie de nous dire ? Qu’il faut s’engager ! »

Un humour grinçant face à une situation tendue
Hochman, qui habite près de l’endroit où un missile est tombé à Ramat Gan, a partagé son ressenti sur les réseaux sociaux :
« Citoyens de Ramat Gan, c’est notre heure la plus sombre depuis la fuite du singe du safari. Le Hezbollah a voulu me viser directement parce que j’ai posté sur Telegram une photo inappropriée de leur chef des « armes spéciales ». Maintenant, mes voisins revivent des flashbacks de la guerre du Golfe. »

« Ramat Gan est indestructible »
Avec son ton caractéristique, il a ajouté :
« Ma grand-mère a reçu un Scud dans son salon pendant la guerre du Golfe, mais elle a fini avec un appartement tout neuf. Merci, Saddam ! Cette fois, c’est juste du trauma, sans le bonus immobilier. Mais le citoyen de Ramat Gan est un survivant, forgé par des années de trajets en ligne 67, de bagarres à Amidar, et de courses-poursuites avec les pigeons psychopathes de la place Orda. »

En guise de conclusion, Hochman a lancé un avertissement ironique au Hezbollah :
« Vous avez choisi la mauvaise ville. Peut-être que vous n’avez pas réussi à me toucher directement, mais vous avez réveillé mes deux enfants après une crise de larmes. C’est une déclaration de guerre ! Beyrouth, souviens-toi de ce jour, tu finiras comme Givatayim. »

Réactions mitigées
Alors que certains ont salué son humour en ces temps difficiles, d’autres ont critiqué son approche qu’ils jugent inappropriée face à la gravité de la situation. Hochman, fidèle à son style provocateur, semble néanmoins déterminé à utiliser l’humour comme une forme de résilience face à l’adversité.