Novembre 2015 : le cœur de Paris frappé par le terrorisme
L’organisation terroriste Daech attaque Paris, capitale française, avec une série d’attentats meurtriers comprenant dix attaques-suicides et des fusillades qui causent environ 150 morts et des centaines de blessés. Le président français de l’époque, François Hollande, déclare l’état d’urgence et ferme les frontières nationales pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce traumatisme, marqué par la paralysie de la bourse de Paris, des écoles et des commerces, ainsi que par l’obscurcissement de la Tour Eiffel, laisse la France sous le choc. Trois jours de deuil national sont décrétés.
Depuis, la France a été la cible d’innombrables actes de terrorisme et de meurtres perpétrés par des migrants musulmans radicaux. Pour de nombreux Français, c’est une trahison de la part de ces personnes qu’ils avaient accueillies par compassion, leur offrant un foyer et une protection contre la guerre et la pauvreté.
Le terrorisme : une stratégie de peur
Le terrorisme, phénomène apparu dès le XIXe siècle, vise à provoquer des changements politiques, sociaux ou religieux en instaurant la peur. Des groupes tels que le Fatah palestinien ont utilisé la violence pour promouvoir leurs idéologies. Plus récemment, des organisations comme Al-Qaïda, fondée en 1988 par Abdullah Azzam et financée par Oussama Ben Laden, ont commis des attaques à l’échelle mondiale, notamment les attentats du 11 septembre 2001. Ces événements ont déclenché des guerres internationales contre le terrorisme menées par les États-Unis et leurs alliés.
Des migrants qui refusent l’intégration
Cependant, ni les États-Unis ni l’Europe n’ont pleinement compris que certains migrants venus des pays musulmans apportent avec eux une culture très différente et refusent souvent de s’intégrer. Dans certaines zones, la langue arabe domine, et les autorités religieuses y dictent les lois, y compris dans les cas de violence extrême liés à l’honneur familial. Dans des villes européennes comme Malmö, Amsterdam, Berlin, Birmingham et Bruxelles, où les migrants représentent parfois jusqu’à 20 % de la population, les taux de criminalité ont explosé.
Antisémitisme et tensions culturelles
Le mélange de criminalité et de nationalisme exacerbe l’antisémitisme latent en Europe, donnant lieu à des scènes rappelant les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale. Les communautés juives vivent dans la peur constante, tandis que des incidents anti-Israël se multiplient dans les rues. Les leaders religieux juifs, comme le rabbin Menachem Margolin, dénoncent la montée des agressions et des peines judiciaires trop légères.
L’essor des partis d’extrême droite
Face à cette crise, les partis de droite populiste gagnent en influence, notamment le Front National en France, le Parti pour la Liberté aux Pays-Bas et le Parti du Peuple au Danemark. Ces formations politiques prônent des politiques d’immigration strictes et mettent en garde contre la perte d’identité nationale et la pression sur les systèmes sociaux. Parallèlement, des pays comme la Hongrie, la Pologne et l’Italie ont renforcé leurs lois pour limiter l’accueil des migrants, en érigeant même des barrières physiques le long de leurs frontières.
Une Europe à la croisée des chemins
Critiquées par les organisations de défense des droits de l’homme, ces politiques divisent l’opinion publique. Les opposants y voient une violation des droits fondamentaux, susceptible d’accentuer les conflits sociaux. Les partisans, en revanche, estiment que ces mesures sont essentielles pour préserver l’ordre social et éviter l’effondrement des institutions européennes.
L’Europe fait face à un défi monumental : concilier ses valeurs démocratiques avec la nécessité d’assurer la sécurité publique. La manière dont elle gérera cet équilibre déterminera son avenir dans les années à venir.
(David Ben Basset est directeur général de Radius 100FM, consul honoraire de Nauru en Israël et vice-président de l’association des radios israéliennes).