Le commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran, Hossein Salami, a envoyé une lettre au secrétaire général du Hezbollah, Naeem Kassem, le félicitant ainsi que son organisation pour leur victoire.
Salami a déclaré dans la lettre que l’accord de cessez-le-feu était une « défaite stratégique pour l’entité sioniste » et que le Hezbollah a été victorieux et a imposé un cessez-le-feu à Israël, qui n’a jamais été en mesure d’atteindre ses objectifs.
« L’acceptation du cessez-le-feu par l’entité sioniste, malgré les attaques du Hezbollah contre ses cibles stratégiques, est une leçon pour ses partisans », a écrit le commandant du CGRI.
Il s’est également dit convaincu qu’un cessez-le-feu au Liban pourrait être le début d’un cessez-le-feu et la fin de la guerre dans la bande de Gaza. Ce qui n’est pas du tout le cas à Gaza.
Plus tôt, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avait déclaré que le Hezbollah avait détruit le mythe de l’invincibilité d’Israël et que le moment était désormais venu pour Israël d’admettre sa défaite dans la bande de Gaza. Il a ajouté que malgré le soutien des États-Unis au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, celui-ci « a été contraint de demander un cessez-le-feu après ses lourdes pertes au sud du Liban ».
Concernant les pertes, le Jerusalem Post a publié un article comparant les pertes des deux côtés. Selon le journal, entre 2 500 et 3 000 terroristes du Hezbollah ont été tués. L’armée israélienne recense 75 soldats morts, à la fois lors d’opérations terrestres au Liban et à la suite d’attaques du Hezbollah dans le nord d’Israël.
Il y a encore des dizaines de milliers de combattants dans les rangs du Hezbollah, mais la grande majorité d’entre eux sont des soldats de base et la plupart des commandants ont été tués.
Entre 700 et 1 200 civils libanais et 45 civils israéliens ont également été tués au cours des combats.
On estime que l’arsenal de missiles du Hezbollah est passé de 150 000 roquettes à environ 30 000, ce qui représente encore le double de celui dont disposait le Hamas avant la guerre.
Quant aux déplacés, ils comptent plus de 60 000 Israéliens et entre 1,2 et 1,6 million de Libanais. En outre, un tiers des Israéliens ont essuyé des tirs depuis le Liban et 2 874 bâtiments civils ont été endommagés par des roquettes et des drones.