En 2014, au début de la guerre civile syrienne, des militants du Front Al-Nosra (rebaptisé plus tard Tahrir al-Sham, l’organisation qui constitue l’épine dorsale de l’armée rebelle qui a pris Alep) envahissaient déjà le nord-est du Liban. La majeure partie de cette province est restée aux mains des militants syriens pendant plusieurs années, jusqu’à ce que le Hezbollah et l’Armée nationale libanaise parviennent à chasser les nouveaux arrivants du Liban, près de la ville d’Arsal.
La chaîne Al-Arabiya rapporte que dans le nord de la Syrie se trouvent des bases et d’autres installations militaires du Corps des Gardiens de la révolution islamique. L’inquiétude au Liban et en Iran s’est encore accrue après que les Forces démocratiques syriennes ont pris les villes chiites de Nubl et Zahraa, dans le nord de la Syrie.
Après 13 mois de guerre avec Israël, le Hezbollah est affaibli et ne peut opposer une résistance sérieuse à l’armée rebelle, qui a déjà prévenu qu’elle se déplacerait vers Hama, c’est-à -dire vers le sud, vers le Liban.
Au Liban, on craint (et pas seulement les partisans du Hezbollah) que les forces du Parti d’Allah et de l’ArmĂ©e nationale ne soient pas en mesure d’arrĂŞter leur invasion dans le nord. La guerre avec IsraĂ«l vient tout juste d’être suspendue et les forces du Hezbollah sont toujours confinĂ©es au sud du Liban. De nombreux chefs militaires du Hezbollah qui ont pris une part active aux combats en Syrie et Ă Arsal ont Ă©tĂ© tuĂ©s par IsraĂ«l.Â
En outre, le pays, qui traverse une crise Ă©conomique depuis de nombreuses annĂ©es sera dĂ©sormais Ă nouveau peuplĂ© de rĂ©fugiĂ©s syriens. Il y a quelques mois Ă peine, de nombreux Syriens fuyaient prĂ©cipitamment le Liban Ă cause des bombardements israĂ©liens. Une source libanaise a dĂ©clarĂ© dans une interview Ă une chaĂ®ne saoudienne que 1 000 rĂ©fugiĂ©s syriens arrivaient chaque jour au Akkar ces derniers jours.Â
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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