Des sources israéliennes affirment que les États-Unis ont exercé des pressions pour empêcher une attaque israélienne sur Beyrouth, suite à des tirs de roquettes effectués par le Hezbollah depuis le Liban.
La situation : violations du cessez-le-feu
Hier soir, le Hezbollah a violé l’accord de cessez-le-feu en lançant deux roquettes depuis le sud du Liban vers le mont Dov. Les projectiles sont tombés dans une zone ouverte sans causer de dégâts ni de victimes. En réponse, l’armée de l’air israélienne a mené des frappes ciblées contre des infrastructures du Hezbollah, notamment des lanceurs et des sites opérationnels dans le sud du Liban, y compris dans la région de Baraj.
Rôle des États-Unis dans la désescalade
Malgré cette réponse militaire limitée, Israël n’a pas étendu ses frappes à Beyrouth. Selon des informations relayées par le journaliste militaire Nir Dvori, les États-Unis auraient exercé une pression directe sur Israël pour éviter une escalade majeure. Les deux parties, Israël et le Liban, ont ensuite transmis des messages au gouvernement américain affirmant leur engagement envers le cessez-le-feu.
Réaction de l’armée israélienne
Un porte-parole de Tsahal a déclaré : « Les tirs de ce soir contre Israël constituent une violation de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban. Israël exige que les autorités compétentes au Liban mettent en œuvre les ententes et empêchent les activités hostiles du Hezbollah depuis leur territoire. »
Tsahal a également précisé qu’il reste prêt à agir si nécessaire pour protéger les citoyens israéliens, tout en réaffirmant son engagement envers les accords existants.
Contexte et implications
Ce nouvel épisode met en lumière les tensions continues entre Israël et le Hezbollah, ainsi que le rôle crucial des États-Unis en tant que médiateurs pour éviter une escalade régionale. La décision d’Israël de limiter ses frappes, sous pression américaine, reflète également une volonté de maintenir la stabilité fragile dans la région tout en préservant ses capacités de dissuasion.