En début de semaine, Israël a réglé ses comptes avec Fahmi Salmi, commandant de la brigade d’élite Nukhba, qui avait mené l’assaut contre la base « Paga » le 7 octobre. Localisé par les services de renseignement du Shin Bet dans le nord de la bande de Gaza, un avion de chasse de l’armée de l’air israélienne l’a éliminé. Fahmi avait dirigé les forces ayant attaqué la base depuis le quartier de Zeitoun, près du kibboutz Be’eri. Au cours de ce combat héroïque, 14 soldats de la brigade Golani ont perdu la vie.

Israël a pris une décision juste et ferme : tous les terroristes impliqués, qu’ils soient subalternes ou hauts gradés, paieront de leur vie. C’est dans cet objectif que Ronen Bar, chef du Shin Bet, a formé l’équipe « NILY » (« L’éternité d’Israël ne mentira pas »). Cette semaine, cette unité a identifié et éliminé 35 membres de la brigade Nukhba responsables du massacre du 7 octobre.

Israël en position de force
Dans un silence stratégique, Israël se positionne comme le « policier dur » du Moyen-Orient. Toute attaque contre la sécurité de ses soldats ou citoyens se soldera par un prix élevé. Hier, après que le Hamas a tiré quatre roquettes depuis des camps centraux à Gaza, Tsahal a rapidement réagi. Le porte-parole en arabe, le colonel Avichay Adraee, a averti les habitants du quartier concerné de quitter leurs maisons. Quelques minutes plus tard, il ne restait plus grand-chose du quartier.

Ce message résonne dans toute la région. Au Liban, les acteurs locaux comprennent qu’Israël est sérieux quant à l’application des accords de cessez-le-feu. Fait surprenant, l’armée libanaise se déploie dans diverses zones, affrontant même les forces du Hezbollah.

En Syrie, l’opération « Flèche de Basan » a permis à Tsahal de détruire 80 % des infrastructures militaires syriennes en 48 heures, envoyant un signal clair : Israël n’acceptera pas le transfert d’armes aux groupes rebelles ou terroristes.

Une nouvelle ère au Moyen-Orient
Les pays voisins, comme la Jordanie, Bahreïn, l’Arabie saoudite et l’Égypte, réalisent que le Moyen-Orient est en pleine transformation. Israël, avec son armée de l’air et son réseau de renseignement parmi les plus puissants de la région, est désormais un acteur incontournable.

Se préparer à l’avenir
Face à ces changements, Israël doit aussi s’adapter. À la frontière syrienne, une barrière est en cours de construction pour empêcher l’infiltration de véhicules chargés de terroristes. Tsahal est actif sur tous les fronts, sans prendre de risques inutiles.

Mais il est tout aussi crucial qu’Israël analyse ses propres failles, notamment celles révélées le 7 octobre. Une commission d’enquête nationale, transparente et apolitique, est indispensable pour comprendre les erreurs passées et renforcer sa position en tant que puissance régionale.

Le Moyen-Orient change, et Israël, plus que jamais, s’impose comme un acteur clé dans cette nouvelle donne.