Les membres du Likoud expriment une vive colère envers Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale et leader du parti Otzma Yehudit (Puissance juive), après son vote contre le budget. Certains députés appellent à des mesures drastiques contre lui, estimant que son comportement met en péril la stabilité de la coalition.
Un climat de mécontentement croissant
Selon des sources au sein du Likoud, la frustration envers Ben Gvir est en partie due à des « manœuvres répétées » de sa part, comme son opposition aux projets gouvernementaux clés, y compris la récente législation budgétaire. Un haut responsable du Likoud a déclaré :
« Il est temps de lui montrer qu’il ne peut pas agir à sa guise, surtout à un moment aussi sensible. »
Certains députés suggèrent des sanctions allant jusqu’au retrait de ministres de son parti, tandis que d’autres estiment que de telles mesures pourraient fragiliser la coalition au point de risquer sa chute.
La coalition en équilibre fragile
Avec l’entrée de Gideon Sa’ar et de son parti de droite modérée dans la coalition, certains au Likoud estiment que cette « sécurité » politique offre une occasion de prendre des mesures contre Ben Gvir. Cependant, d’autres rappellent que ce soutien n’est pas garanti à long terme et qu’un conflit ouvert avec Otzma Yehudit pourrait compromettre la majorité parlementaire.
Un responsable de la coalition a averti :
« Les actions de Ben Gvir ne font que compliquer davantage les efforts pour destituer la conseillère juridique du gouvernement, une mesure déjà contestée devant la Cour suprême. »
Réaction de Ben Gvir
En réponse aux critiques, Ben Gvir a défendu sa position :
« Une coalition de droite qui permet à une conseillère juridique de bloquer chaque décision de droite n’est pas une vraie coalition de droite. Ceux qui pensent qu’il est possible de continuer ainsi trompent le peuple. »
Il a également critiqué le ministre Bezalel Smotrich, qui s’oppose à la destitution de la conseillère juridique malgré ses propres différends avec elle. Ben Gvir a déclaré :
« La solution est simple : soumettons sa destitution au vote lors du prochain conseil des ministres. Nous ne renoncerons pas au mandat que nous avons reçu pour mener une vraie politique de droite. »
Un avenir incertain pour la coalition
Alors que le gouvernement tente de maintenir son unité, les tensions internes continuent de croître, alimentées par des différends sur des sujets clés comme la réforme judiciaire et le budget. La situation souligne les défis d’une coalition composée de factions aux visions divergentes, notamment entre les ultra-nationalistes d’Otzma Yehudit et le Likoud.