Doron Levy, 51 ans, d’Or Yehuda, est accusé d’avoir orchestré depuis Dubaï l’assassinat de Lior Greenberg en 2023. Ce meurtre s’inscrit dans une guerre de clans entre les familles criminelles Haya-Kassantini et Mousli. Levy aurait attiré Greenberg dans une embuscade via un appel vidéo, où deux assassins l’attendaient sur une moto.
Les faits : un guet-apens mortel
Le 26 avril 2023, Lior Greenberg a été conduit à l’entrée d’un immeuble à Holon sous prétexte d’un rendez-vous arrangé par Doron Levy, alors en communication visuelle depuis Dubaï. Sur place, deux hommes armés, Nadeem Abdullah et Ahmed Fangari, l’attendaient.
Les deux assaillants, casqués et armés, ont tiré plusieurs fois sur Greenberg à la tête et au corps, s’assurant de sa mort avant de fuir en moto. Ils ont ensuite changé de véhicule pour un véhicule de fuite, conduit par un complice, Wasim Abdullah.
Un conflit criminel sanglant
Ce meurtre est lié à un conflit de longue date entre les clans Haya-Kassantini et Mousli. Selon l’acte d’accusation, l’assassinat de Greenberg visait à venger la mort de Baruch Borochov, un membre du clan Haya-Kassantini, tué dans une attaque attribuée au clan Mousli.
Doron Levy aurait coordonné l’opération depuis Dubaï en maintenant des contacts réguliers avec Greenberg, renforçant sa confiance avant de le piéger. Levy et un autre suspect, Avi Hanouni, se trouvaient également à Dubaï au moment de l’attaque.
Les charges retenues
Les cinq suspects, dont Doron Levy, sont accusés de meurtre aggravé, port et transport illégal d’armes. Le parquet a demandé leur détention jusqu’à la fin des procédures judiciaires, soulignant la gravité de leurs actes et le danger qu’ils représentent pour la société.
Un exemple de la violence des gangs
Ce meurtre illustre l’escalade de violence entre gangs en Israël, où des citoyens innocents se retrouvent souvent pris au piège de ces luttes sanglantes. Le parquet a insisté sur la nécessité de sévir contre ces organisations criminelles pour prévenir de nouveaux drames.
Le cas de Lior Greenberg reste un rappel tragique des conséquences des guerres de clans et de la complexité de la lutte contre le crime organisé dans le pays.
