Une disparition inattendue
Les premières inquiétudes concernant l’absence prolongée de Kay Granger ont émergé cet été, lorsqu’elle a été vue « désorientée et confuse ». Depuis, elle vit dans une maison de retraite dont les coûts s’élèvent à environ 4 000 dollars par mois, avec des services de sécurité 24/7.
Granger avait annoncé en 2023 qu’elle ne se représenterait pas pour un nouveau mandat, ce qui rendra sa retraite officielle lors de l’entrée en fonction du nouveau Congrès, le 3 janvier prochain. Cependant, jusqu’à présent, elle et son équipe ont continué à percevoir leurs salaires, financés par l’argent des contribuables, malgré son absence prolongée des travaux parlementaires.
Des bureaux abandonnés
Un journaliste du Dallas Express, Carlos Torseus, a découvert l’histoire. En cherchant à la contacter, il n’a trouvé qu’un répondeur automatique. Lorsqu’il s’est rendu à son bureau, celui-ci était vide, les employés ayant déjà déménagé tout le matériel.
Réactions locales et internationales
Le Daily Mail britannique a également rapporté l’affaire, soulignant que cette situation a suscité des interrogations quant au suivi de l’état de santé des élus en poste, ainsi qu’à l’utilisation de fonds publics.
Cette découverte met en lumière les défis auxquels les institutions américaines sont confrontées lorsqu’un membre du Congrès est dans l’incapacité de remplir ses fonctions, mais reste officiellement en poste jusqu’à la fin de son mandat.