Le cabinet de sécurité politique et militaire se réunira à 10h15 pour examiner les détails de l’accord. Après l’examen et l’étude du texte, l’accord sera présenté au gouvernement pour un vote. À la troisième étape, les noms des prisonniers et des terroristes destinés à être libérés seront publiés sur le site de l’autorité judiciaire pour permettre le dépôt de recours et d’oppositions.

Les étapes suivantes pour approuver l’accord
Après la signature définitive de l’accord et l’annonce faite tôt ce matin (vendredi) aux familles des otages, le gouvernement israélien lancera le processus procédural final.

Réunion du cabinet de sécurité :
Le cabinet de sécurité politique et militaire se réunira à 10h15 pour examiner les détails de l’accord, obtenir la version finale du texte, ainsi que le calendrier de mise en œuvre de l’échange des otages. Après cet examen, les ministres du cabinet voteront pour ou contre la mise en œuvre de l’accord.

Approbation par le gouvernement 
Une fois la discussion au cabinet terminée, l’accord approuvé sera soumis au gouvernement pour un vote.

Publication des noms des prisonniers :
Les noms des prisonniers et terroristes destinés à être libérés seront transmis au Service des prisons et publiés sur le site de l’autorité judiciaire pour consultation publique et pour permettre le dépôt de recours. Cela concerne des individus condamnés à de longues peines de prison pour des actes de violence.

Comparaison avec l’accord précédent
Lors de l’accord précédent (novembre 2023), le public n’avait disposé que de 19 heures pour déposer des recours contre la libération des prisonniers.

Cette fois-ci, bien que le gouvernement ait en général accordé un délai de 48 heures dans le passé, il est probable que le délai soit encore réduit afin de ne pas retarder la libération des otages.

La position de la Cour suprême (Bagatz)
Lors de précédents recours, la Cour suprême a refusé d’intervenir dans les décisions gouvernementales liées à la libération de prisonniers pour des raisons de sécurité. Dans ses décisions, la Cour a justifié son refus en déclarant que ces questions relèvent de la responsabilité exclusive du gouvernement, qui dispose d’une large marge de manœuvre dans les affaires de sécurité nationale et de diplomatie.

Le juge Alex Stein a déclaré lors du dernier recours contre l’accord de novembre 2023 :
> « La question soulevée ici est au cœur des considérations de guerre, de paix et de politique étrangère, qui relèvent exclusivement de la décision du gouvernement. En d’autres termes : il s’agit d’une question politique de premier ordre que ce tribunal ne devrait pas traiter. »

Une annonce nocturne pleine d’espoir
Dans la nuit de jeudi à vendredi, après des jours d’attente tendue, le bureau de Netanyahou a annoncé que l’accord pour la libération des otages et le cessez-le-feu avait été officiellement signé.

« Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a été informé par l’équipe de négociation qu’un accord pour la libération des otages avait été conclu », a déclaré le bureau du Premier ministre. « Les familles des otages ont été mises au courant de l’accord par l’unité des otages, des disparus et des rapatriés du bureau du Premier ministre. Le Premier ministre a également donné des instructions pour coordonner les préparatifs pour accueillir les otages à leur retour. Israël reste engagé à atteindre tous les objectifs de cette guerre, y compris le retour de tous nos otages – vivants ou morts. »

La réaction dans la région d’Eshkol
Michal Uziel, présidente du conseil régional d’Eshkol, où 41 habitants sont retenus en captivité, a réagi à l’annonce :
« Ce sont des jours extrêmement éprouvants pour nous tous. Avant tout, nous souhaitons exprimer notre gratitude à toutes les personnes impliquées dans les négociations qui ont permis de conclure cet accord. C’est une décision cruciale et importante, et nous savions qu’elle aurait un prix. Depuis toujours, notre peuple est animé par la conviction que la vie n’a pas de prix ! Nous exigeons le retour de tous les otages et attendons leur retour avec impatience. »

Elle a ajouté :

« Ces derniers jours, nous nous sommes préparés sur tous les fronts, y compris au niveau de la résilience communautaire et des systèmes éducatifs, afin de fournir un soutien total aux otages qui reviendront, ainsi qu’à leurs familles et communautés locales. Nous continuons également à soutenir nos soldats et commandants de Tsahal, qui travaillent avec détermination pour assurer notre sécurité. »