Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé un décret présidentiel visant l’Afrique du Sud, invoquant des problèmes liés aux droits de l’homme dans le pays.

🔴 Gel de l’aide et accueil facilité des réfugiés afrikaners
Ce décret suspend immédiatement l’aide financière américaine à l’Afrique du Sud et ordonne également à l’administration de faciliter l’accueil des Afrikaners (minorité blanche d’origine néerlandaise) en tant que réfugiés aux États-Unis.

D’après les chiffres officiels, en 2023, les États-Unis ont accordé à l’Afrique du Sud une aide de 440 millions de dollars.

Les accusations de Trump contre l’Afrique du Sud

Dimanche, Trump avait déjà menacé de prendre des mesures, déclarant sur son réseau social :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« L’Afrique du Sud saisit des terres et traite certaines populations de manière très injuste ! La gauche radicale préfère ne pas en parler. Il y a au minimum de graves violations des droits humains sous les yeux du monde entier. Les États-Unis ne resteront pas passifs ! J’ai demandé au Secrétaire d’État d’enquêter en profondeur sur la situation. »

Ramaphosa défend sa politique foncière

Face aux accusations de Trump, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a nié toute confiscation illégale, affirmant que la réforme vise simplement à rendre l’accès aux terres plus équitable.

Il y a deux semaines, Ramaphosa a promulgué une nouvelle loi sur l’expropriation foncière, qui permet dans certains cas la saisie de terres sans compensation. Cette réforme, soutenue par le Congrès national africain (ANC), vise à corriger une inégalité historique : plus de 30 ans après la fin de l’apartheid, la majorité des terres agricoles reste entre les mains de la minorité blanche.

Des tensions croissantes entre Washington et Pretoria

📌 Un boycott du G20
Dans un geste inhabituel, le Secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé qu’il boycotterait le sommet du G20 qui se tient à Johannesburg. Il a justifié cette décision en déclarant :

« L’Afrique du Sud exproprie des biens privés et utilise le G20 pour promouvoir la ‘solidarité, l’égalité et la durabilité’. En d’autres termes, DEI (diversité, équité, inclusion) et changement climatique – des politiques que nous ne soutenons pas. »

📌 Un contexte politique tendu en Afrique du Sud
L’ANC, au pouvoir depuis 1994, a subi un revers électoral en mai 2024, contraint pour la première fois à former une coalition. Ce recul s’explique par une corruption endémique, une crise économique persistante, des coupures d’électricité récurrentes et le mécontentement d’une partie de la population noire, estimant que leur situation ne s’est pas suffisamment améliorée depuis la fin de l’apartheid.

⚡ Vers une crise diplomatique entre les États-Unis et l’Afrique du Sud ?

Avec ces sanctions et le durcissement du ton de Washington, les relations entre les deux pays risquent de se détériorer rapidement. L’Afrique du Sud répliquera-t-elle à ces pressions américaines ? À suivre… 🔎