Un responsable politique a expliqué : « Nous attendons la libération de tous les neuf otages vivants de la première phase dans les jours à venir : trois d’entre eux samedi, puis les autres quelques jours plus tard. En d’autres termes, nous voulons accélérer le processus de libération des otages en raison de leur état. »

Il a ajouté que « le Hamas a violé l’accord, et par conséquent, il n’y aura aucune avancée dans l’application de l’accord ni dans les négociations de la phase suivante sans la restitution de nos otages. »

Le cabinet de sécurité israélien insiste sur la libération des neuf otages dans les prochains jours.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a déclaré après une réunion du cabinet : « Je viens de terminer une discussion approfondie de quatre heures avec le cabinet de sécurité. Nous avons tous exprimé notre indignation face à la situation dramatique des trois otages libérés samedi dernier. Nous avons également salué l’exigence du président Trump concernant la libération de nos otages avant samedi midi et son plan révolutionnaire pour l’avenir de Gaza. »

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Face à la violation de l’accord par le Hamas et son refus de libérer les otages, Netanyahu a ordonné à l’armée israélienne (Tsahal) « de renforcer ses forces à l’intérieur et autour de la bande de Gaza. » Il a précisé que cette opération est actuellement en cours et sera menée à bien dans les plus brefs délais.

« La décision que nous avons prise à l’unanimité au sein du cabinet est la suivante : si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici samedi midi, la trêve prendra fin et Tsahal reprendra les combats intensifs jusqu’à l’élimination définitive du Hamas. »

Le chef du parti « Force Juive » (Otzma Yehudit), Itamar Ben Gvir, a réagi à l’annonce initiale selon laquelle Israël n’exigerait que la libération de trois otages, en déclarant :
« Le président américain a clairement affirmé que si le Hamas ne libérait pas tous les otages d’ici samedi, Gaza connaîtrait l’enfer. Et pourtant, le gouvernement israélien se contente de préparer une réponse floue et insuffisante. C’est une honte absolue. »