Une force du bataillon « Netzah Yehuda » a été déployée hier soir près de la clôture périphérique à la frontière de la bande de Gaza, suite à un rapport faisant état d’une personne suspecte allongée là et semblant tenter de pénétrer le territoire israélien en criant « Allahu Akbar ». Bien qu’il soit permis par les procédures de tirer pour tuer, le commandant de la patrouille a choisi de tirer uniquement dans les jambes, car il a reconnu qu’il pouvait s’agir d’un soldat israélien.
En effet, après que le suspect ait été emmené à l’hôpital, la vérité sur son identité a été révélée : il s’agit d’un Israélien, ancien combattant souffrant de stress post-traumatique.
Lors de l’enquête sur cette affaire, le commandant de la patrouille a témoigné avoir reconnu sur les lieux des signes qui l’avaient conduit à agir de cette manière – même si l’homme criait en arabe et menaçait de lancer des grenades. Le commandant a expliqué que le suspect non identifié s’approchait de la frontière du côté de Gaza et qu’il estimait donc qu’il avait atteint la clôture du périmètre du côté israélien.
Au commandement Sud, le commandant de la patrouille a salué sa décision : « Un combattant expérimenté et expert. » « Personne ne serait venu se plaindre auprès de lui s’il avait tiré sur le suspect en plein milieu du corps. »
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