L’Iran poursuit son renforcement militaire en lançant son nouveau porte-avions, le « Shahid Bakri », conçu pour transporter principalement des drones (UAVs) et des hélicoptères. Converti à partir d’un navire marchand, ce porte-avions marque un tournant dans les capacités navales iraniennes, augmentant considérablement sa portée stratégique et sa capacité de dissuasion militaire.
Un atout stratégique majeur
Le Shahid Bakri représente un atout stratégique pour l’Iran, lui permettant de projeter sa puissance militaire loin de ses côtes. Équipé d’un pont d’envol incliné pour faciliter le décollage des drones et hélicoptères, le navire utilise un système de câbles d’arrêt pour ralentir les atterrissages à grande vitesse. Cette conception est similaire à celle utilisée par plusieurs autres puissances militaires mondiales, montrant l’ambition de l’Iran de rivaliser avec les grandes marines internationales.
Capacités opérationnelles et menace régionale
Ce porte-avions de 240 mètres de long peut transporter plusieurs escadrons de drones et d’hélicoptères polyvalents pour des missions de surveillance, de reconnaissance et d’attaque. Le Shahid Bakri est également équipé de systèmes de lancement de sous-marins et de mines, élargissant son arsenal opérationnel. Ces capacités renforcent l’influence maritime de l’Iran, notamment dans le golfe Persique et le détroit d’Ormuz, des zones stratégiques cruciales pour le commerce mondial de l’énergie.
Un message de dissuasion
Lors de la cérémonie de lancement, le commandant des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, a déclaré que le Shahid Bakri visait à « renforcer les capacités de dissuasion de l’Iran » et à « défendre le pays contre toute menace ». Ce message s’adresse principalement aux États-Unis, à Israël et à leurs alliés régionaux, accentuant les tensions géopolitiques déjà élevées dans la région.
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