Israël franchit une nouvelle étape vers la mise en œuvre du plan Trump à Gaza. Selon des sources diplomatiques, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a récemment discuté avec le Secrétaire d’État américain des moyens de concrétiser la vision de l’ancien président Donald Trump. Ce plan vise à encourager l’émigration volontaire des habitants de Gaza pour créer une « nouvelle Gaza », offrant un avenir différent à la population locale et à ses voisins.
Une vision controversée pour Gaza
Lors de la conférence des présidents des grandes organisations juives aux États-Unis, Netanyahou a salué le plan Trump comme une vision audacieuse capable de transformer l’avenir de Gaza. Selon lui, il s’agit de donner aux Gazaouis le choix d’émigrer volontairement plutôt que de subir des conditions de vie difficiles. Le Premier ministre a rappelé qu’environ 150 000 habitants de Gaza avaient déjà quitté la région ces deux dernières années en contournant les restrictions imposées par le Hamas.
Réactions internationales et implications géopolitiques
Le plan suscite de vives réactions à l’échelle internationale. Alors que les États-Unis poursuivent leurs efforts diplomatiques avec leurs partenaires au Moyen-Orient, l’envoyé spécial américain, Steve Witkoff, a exprimé son optimisme quant à la mise en œuvre de la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza. Toutefois, il a reconnu la complexité de cette étape, notamment en ce qui concerne le retrait du Hamas de la bande de Gaza.
D’un autre côté, la Jordanie et l’Égypte se préparent à présenter une alternative au plan Trump, refusant toute expulsion de Palestiniens de Gaza. L’Égypte, en particulier, s’oppose fermement à l’idée de réinstaller les habitants de Gaza sur son territoire, défendant la nécessité de solutions locales pour la reconstruction de la région.
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