Une nouvelle crise diplomatique émerge au Moyen-Orient alors qu’Israël refuse l’entrée de caravanes et d’équipements lourds dans la bande de Gaza. Cette décision a provoqué la colère de l’Égypte, qui joue un rôle clé dans la médiation du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Un refus israélien qui surprend l’Égypte
Selon des sources au Caire, les responsables égyptiens ont été pris de court par le refus israélien d’autoriser l’entrée de caravanes à Gaza, une condition pourtant négociée dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le chef du renseignement égyptien, Hassan Rashad, ont exprimé leur mécontentement lors de discussions avec des responsables américains, soulignant que cette décision a placé l’Égypte dans une position diplomatique délicate.
Un accord de cessez-le-feu fragilisé
L’accord initial prévoyait la libération de trois otages par le Hamas en échange de l’autorisation israélienne d’acheminer des caravanes et des équipements de reconstruction à Gaza. Cependant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a ordonné le blocage de ces livraisons, provoquant un blocage des négociations.
Ce refus a également déclenché des accusations officielles du Hamas, qui a dénoncé Israël pour non-respect de l’accord. Selon des informations provenant du côté égyptien, des responsables israéliens avaient pourtant confirmé que les caravanes commenceraient à entrer à Gaza le samedi soir.
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