Israël se prépare à recevoir, ce jeudi, les dépouilles de quatre otages assassinés en captivité par le Hamas. Les noms des victimes devraient être communiqués dans la matinée, bien que des efforts soient en cours pour les obtenir en amont. Par la suite, les corps seront transférés par des ambulances de Tsahal depuis un point de contact déterminé entre les parties, avant d’être acheminés à l’Institut médico-légal d’Abou Kabir pour identification. L’État-major et les autorités politiques s’organisent tant sur le plan opérationnel que sur la communication publique de cet événement.
Cette restitution s’inscrit dans un accord dont les détails restent confidentiels. Une seconde phase est prévue la semaine prochaine, avec la remise de quatre autres dépouilles. En contrepartie, Israël procédera à la libération de toutes les femmes et des mineurs de moins de 19 ans détenus à Gaza depuis le 8 octobre, selon un schéma en deux temps : la moitié sera relâchée cette semaine et l’autre moitié lors de la prochaine restitution.
Israël fait pression sur les médiateurs pour que la prochaine libération d’otages, prévue samedi, inclue plus de trois survivants. Toutefois, des sources proches des négociations estiment que le Hamas pourrait ne pas restituer l’ensemble des six otages vivants attendus, préférant en retenir un ou deux afin d’assurer la poursuite des négociations pour la phase suivante de l’accord.
En échange de cette restitution, Israël prévoit d’autoriser l’entrée de certains équipements, notamment des caravanes, bien que d’autres options soient actuellement étudiées. Ce lundi soir, le cabinet de sécurité doit se réunir pour discuter de la phase suivante des négociations. À cette occasion, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, compte proposer l’examen du « plan Trump » visant à l’expulsion de certains habitants de Gaza. Il reste toutefois incertain si ce projet sera soumis au vote. Par ailleurs, une délégation israélienne de haut niveau pourrait prochainement se rendre au Qatar, en réponse aux exigences formulées par l’administration américaine.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :