L’artiste et juré de The Next Star, Eden Hason, fait face à une vive controverse après que son bureau a soumis une proposition de 250 000 shekels (hors TVA et frais techniques) pour un concert de 50 minutes en hommage à la brigade Golani. L’événement, prévu dans la salle Pais Arena de Jérusalem, devait rassembler 7 000 soldats.

Selon TMI, l’offre totale atteignait environ 330 000 shekels, une somme qui a surpris les responsables de la brigade, les incitant à chercher d’autres alternatives. Cette réaction est d’autant plus marquée que la brigade Golani a perdu environ 110 combattants au cours du récent conflit.

Une décision mal comprise

Face à la polémique, l’entourage d’Eden Hason a tenu à préciser que l’artiste lui-même n’était pas au courant de cette proposition tarifaire. Depuis le début de la guerre, il a donné de nombreuses représentations gratuites en soutien aux soldats et aux familles des victimes.

Le bureau de réservation de l’artiste a expliqué que le tarif proposé était basé sur des budgets alloués par le ministère de la Défense et prenait en compte les coûts liés à un spectacle de cette envergure. L’organisation d’un tel événement implique en effet des dépenses conséquentes : équipe technique, musiciens, danseurs et effets pyrotechniques. Il a également été précisé que des cachets similaires sont couramment appliqués aux concerts de grande ampleur des principaux artistes israéliens.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Un artiste habitué aux chiffres impressionnants

Ce n’est pas la première fois qu’Eden Hason est associé à des sommes importantes. Récemment, lors de la finale du télé-crochet The Next Star for Eurovision sur Keshet 12, où l’artiste était membre du jury, il a attiré l’attention avec un bijou spectaculaire. D’après Israël Bidour, Hason portait un collier en diamants estimé à 328 000 shekels, soit le prix d’une voiture de luxe.

Si le débat autour du tarif de son concert pour Tsahal continue d’alimenter les discussions, il met aussi en lumière la complexité des coûts liés aux grands événements artistiques, même dans un cadre patriotique.